Par: Arthur Page

« Monsieur Jean François Ntoutoume Emane, ancien Premier ministre, ancien Maire de Libreville, les membres du bureau Directeur ainsi que l’ensemble des militants et sympathisants du Rassemblement des Patriotes Républicains, invitent tous les Patriotes partisans du changement et de l’alternance politique dans notre pays à voter massivement le 26 août 2023 le Professeur Albert Ondo Ossa, « le candidat de l’espoir, du renouveau et de la Résurrection du Gabon ». 

Un mot d’ordre clair lancé par le leader du RPR Jeudi 24 août dernier, pour soutenir le candidat consensuel de l’opposition. Le Président du RPR a motivé la décision du bureau directeur de son parti en invoquant d’abord le sens de l’abnégation des membres d’Alternance 23 qui «démontre un esprit patriotique très élevé et « un réel désintéressement rarement perceptible dans l’opposition gabonaise »  ; ensuite en soulignant que l’aboutissement de ce processus a obéi au « vœu du peuple gabonais », laissant sous-entendre le sens de l’écoute des différents leaders d’Alternance 23. 

Il n’a pas fait que manifester son soutien au candidat consensuel. Il a également saisi le CGE pour demander le retrait de tous les candidats du RPR aux législatives dans une lettre datée du 24 août 2023, avec un accusé de réception.

Deux décisions importantes que Jean François Ntoutoume Emane a tenu à partager au peuple Gabonais    


𝗩𝗢𝗧𝗥𝗘 𝗝𝗢𝗨𝗥𝗡𝗔𝗟 𝗘𝗡 𝗞𝗜𝗢𝗦𝗤𝗨𝗘𝗦 𝗗𝗘 𝗖𝗘 𝗠𝗔𝗥𝗗𝗜 𝟭𝟰 𝗗𝗘𝗖𝗘𝗠𝗕𝗥𝗘 𝟮𝟬𝟮𝟭

Affiche - Font

🛑 L’ÉDITORIAL

  • Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, c’est une alternative : la démission ou la révocation

(De Désiré Ename)

🛑 CHRONIQUE POLITIQUE D’#EDN

  • Entretien relatif à l’obligation vaccinale avec Dynamique Unitaire Gabon : « C’est la confrontation que le gouvernement veut, alors il l’aura »

(De Meboon Môôn Meba Ondo – Officiel)

🛑 POLITIQUE

  • Contre l’obligation vaccinale insidieuse | Demain : ville morte jusqu’à… Jusqu’à !
  • Copil Citoyen | La Cour constitutionnelle saisie pour annuler les mesures sanitaires impopulaires / Par Jean Valentin Leyama et Geoffroy Foumboula Libeka
  • Rassemblement pour la Patrie et la Modernité | Alexandre Barro Chambrier : « L’alternance s’impose aujourd’hui comme une nécessité »

🛑 ACTUALITÉS ET SOCIÉTÉ

  • Justice | Bâ Oumar contre Duro : l’affaire commerciale commuée en affaire pénale
  • Droits de l’homme | Prison centrale : pourquoi les femmes en détention grognent-elles ?
  • Transport terrestre | Gabon Autosur vers la perte de l’agrément technique ?
  • Entreprenariat : Afrikoncept pour assurer votre communication
  • Affaire succession Jakhoukh Lahcen : au nom de quels intérêts le droit est-il sacrifié à Port-Gentil ?

🛑 ÉCONOMIE

  • Construction de la Transgabonaise : le processus prend un tournant qui risque d’appauvrir le #Gabon
  • Gestion des réserves de change : les grands groupes mondiaux pillent les réserves du Gabon en toute légalité

➡️BONNE LECTURE ET BONNE SUITE DE SEMAINE

Libreville, le 7 décembre 2021 | Face à l’obstination du Gouvernement, le président de Dynamique Unitaire Gabon (DU), Jean Rémi Yama, a lancé un mot d’ordre en appelant à une « ville morte » dans tout le Gabon le 15 décembre prochain.

DU s’insurge contre des mesures prises dans le cadre de la prévention contre la COVID-19. Mesures que la centrale syndicale juge « suicidaires », vu qu’elles vont à l’encontre du bien-être des travailleurs et des populations.

Faut-il le rappeler, le Gouvernement avait décidé de l’augmentation des tests PCR au départ gratuits, puis fixés à 5 000 FCFA, avec une option VIP dont le coût était de 20 000 FCFA.

En d’octobre dernier, de nouvelles mesures ont subitement été prises dans le sens de durcir l’accès aux tests PCR. Aussi, le tarif ordinaire du test PCR va passer de 5 000 FCFA à 20 000 FCFA à l’échéance du 15 décembre 2021, et à 50 000 FCFA dans la zone VIP. Le tout pour une validité de 14 jours.

Ainsi, ceux des Gabonais — la majorité– qui refusent la vaccination comme solution préventive, parce que mal informés ou septiques quant à la fiabilité des vaccins, devront effectuer un test tous les 14 jours pour avoir accès à certains lieux et administrations publics.

La centrale syndicale DU soulève donc l’incapacité des populations les plus démunies à pouvoir répondre financièrement à ces nouvelles exigences prétendument sanitaires. Ce, au regard de la paupérisation de la majorité d’entre elles. Avec ceci de particulier : les familles gabonaises sont généralement nombreuses.

Comment par exemple, avec de telles conditions, un père de famille pourrait-il faire passer des tests PCR à toute sa maisonnée qui comprendrait huit (8) membres au minimum ? Ce dernier devrait débourser 320 000 FCFA/mois pour répondre aux exigences du Gouvernement. Ce qui sera quasiment impossible, vu le coût de la vie et le niveau actuel du pouvoir d’achat des masses populaires.

L’on a vite fait de comprendre qu’il ne s’agissait là que d’une mesure tendant à imposer le vaccin aux populations gabonaises, plutôt que de leur laisser la liberté de se faire vacciner ou non, selon des dispositions de la charte de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Celle qui prône la liberté individuelle en ce qui concerne la vaccination.

C’est pour dire « NON » à cette subtilité de la « vaccination forcée » sous-jacente aux mesures annoncées par le Gouvernement, via le ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, que Jean Rémi Yama et sa centrale syndicale Dynamique unitaire (qui regroupe les syndicats les plus actifs du monde du travail) ont donné un seul mot d’ordre aux Gabonais de tout bord (travailleurs du privé comme de la fonction publique, élèves, étudiants, commerçants, transporteurs, etc.) : « 𝗟𝗲 𝟭𝟱 𝗗é𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲, 𝗼𝗻 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘂𝘀 ! »


Chronique politique de Meboon Môôn Meba Ondo suite à la menace de radiation des enseignants brandie par le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda.

Mon ancien enseignant de l’Université Omar Bongo a toujours été imbu de sa personne.

Pourtant, si les institutions politiques ( Président de la République, gouvernement, parlement…) étaient à confier exclusivement à ceux qui brandissent à tout va leurs grades universitaires, le législateur aurait voté des lois visant à organiser des concours et examens en lieu et place des élections politiques et du pouvoir discrétionnaire de nomination du Président de la République.

Patrick Mouguiama Daouda est peut-être un bon enseignant. J’ai été son étudiant. Il se réclame d’une certaine expertise. Soit.

Mais cela ne suffit pas à faire de lui un homme politique. Oui, être ministre de la République interpelle d’autres considérations.

Il faut profondément aimer les rapports humains et leur impertinence face à certaines situations pour être digne du milieu politique. Accepter de prendre sur soi lorsque les populations expriment des revendications légitimes. Trouver le mot juste. Sans paraître ni pédant ni vulgaire. Trouver le juste milieu. Rassurer et susciter la confiance. Savoir ramener à l’ordre par l’adhésion.

Toutes choses qui sont, pour l’instant, étrangères à la personnalité publique de Mouguiama Daouda.

Lorsqu’aux yeux de l’opinion publique, on semble débarquer en politique par ses affinités avec la première dame Sylvia Bongo Ondimba dont on a géré la Fondation, on doit avoir l’humilité de rester à sa place.

Parce que nous ne sommes pas nombreux à vous reconnaître quelque parcours politique qui vous aurait évité de paraître au gouvernement comme un parachuté. Le dire n’est pas insulter vos grades universitaires. Certains n’en pensent pas moins au sein de votre Bongo-PDG. C’est simplement vous rappeler que vous n’avez passé aucun concours pour entrer au gouvernement. Au point de mépriser les gens et les enseignants comme vous le faites.

Ceux qui savent… Identifient clairement le réel problème : c’est la gouvernance opaque et la concentration des pouvoirs entre les mains d’Ali Bongo Ondimba.

Voyez-vous, les précédents ministres n’étaient pas nécessairement des médiocres. Vous avez quasiment méprisé le rapport sur les Etats généraux de 2010-2011. En venant nous pondre le vôtre en septembre 2018 sous la bannière de la Task-force. Comme si cela se résumait à de la simple sémantique, en bon linguiste que vous êtes.

Vous êtes alors arrivé à vos fins. Vous êtes devenu super ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale. Qu’est-ce qui bloque alors ? Pourquoi intimider les enseignants ? Pourquoi tout le monde élude le problème de fond ? La gouvernance globale sous le PDG est mauvaise et passée de mode.

Allez chercher Elon Musk, Bill Gates et Barack Obama, nommez-les sous Ali Bongo et son système de gouvernance… Vous les traiterez aussi de médiocres sous peu.

Où est la loi de programmation sur les 1250 milliards prévus par la Task-force sur l’Education ? Quel est le niveau réel d’ordonnancement ou d’exécution du budget affecté à l’Education ? L’argent, c’est le nerf de la guerre. Tout le reste n’est que verbiage et postures politiques pour polluer son monde.

Le ministère de l’Economie et l’UNICEF publiaient dès 2012 un rapport accablant sur les dépenses et les investissements du secteur Education. 10 ans plus tard, rien n’a véritablement changé.

Mais, des illuminés pensent que blablater mieux qu’un Molière et brandir des grades universitaires hors des laboratoires et des amphithéâtres — où ils font autorité — suffisent à résoudre des problèmes.

Continuez… Un jour, ce peuple finira par répondre à votre mépris par un mépris plus grand. Comprenne qui pourra.

On se voit tous au quartier, non ?

Étienne Francky Meba Ondo
Dit Meboon Môôn Meba Ondo – Officiel

Le Confidentiel d’Echos du Nord : en kiosques depuis ce lundi 6 décembre 2021.

LA UNE DU CONFIDENTIEL D’ECHOS DU NORD DE CE LUNDI 6 DÉCEMBRE 2021.