Cette affaire de BMA qui poursuit les Bongo Ondimba…

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Tel est pris qui croyait tout prendre. Parce que les Bongo Ondimba ont défini l’Etat et la chose publique comme étant leur propriété familiale, la conception du partage se limite à enrichir des copains, coquins et une caste familiale très réduite. Et des amis étrangers. Puis à distribuer quelques subsides à un groupe de courtisans. C’est cette classe de copains, coquins, courtisans et d’hommes à tout faire qui plongera avec les Bongo Ondimba. Les dons faits par eux n’étaient pas par générosité extrême mais une démonstration de puissance.

Le père disait pouvoir faire d’un chien un ministre. L’attitude des héritiers a suivi cette logique car, dans leur esprit, il n’est pas question de tomber ou d’être enterré seul. Voilà comment va ressurgir une ténébreuse affaire concoctée par quelques véreux courtisans tapis dans les bureaux du ministère des finances et ailleurs, pour couvrir la dette immobilière de quelques millions de dollars de Pascaline Mferri sur des retards de paiement de son manoir de Beverly Hills.

Profitant du règlement des dettes d’Air Gabon, ces limiers glissent 6 millions de dollars à la nébuleuse Air Business pour régler les petits soucis financiers de Ya Pascaline. Manque de pot, les 6 millions de dollars n’arriveront jamais au but. Happés au passage par le plus malin d’entre eux. Car en plus, il semble qu’il était prévu des rétro commissions auxdits cadres des Finances qui, finalement, n’en ont eu que pour leurs espoirs…déçus. Voilà comment étaient siphonnées les caisses de l’Etat.
Quant à Ya sa petite majesté Ali Bongo Ondimba, ce serait bien qu’il nous révèle enfin ce qui s’est passé sur cette affaire du rachat d’Adidas, où, à ce qu’il semble, 100 milliards de FCFA seraient partis dans les poches d’un escroc international.

Ramses Frank