Par
En marge de la grève qui paralyse secteur public, l’enseignement privé confessionnel qui relève tant de l’Eglise catholique, que de l’Eglise évangélique du Gabon et voire de l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire, a décidé depuis une semaine de durcir son mouvement de grève.
En effet depuis le déclenchement de la paralysie qui gangrène le secteur public du système éducatif gabonais, le pool de l’enseignement confessionnel était comme resté en marge de cette contestation visant l’amélioration des conditions de vie et de travail. Une grève à demi teinte y était observée, avec des cours dispensés jusqu’à midi.
Excédés par la non satisfaction des revendications syndicales, les établissements confessionnels on eux également décidé d’emboiter le pas aux syndiqués membres de la convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed), en grève générale depuis belle lurette. Seules sont exemptées de l’arrêt total des cours, les classes à examen, celles de 3ème et Tle dont les élèves ont droit à 4 heures de cours sur 8. Les autres apprenants sont invités à rester chez eux. Une grogne qui a pour objectif, le pourrissement de la situation.
De manière générale, dans l’enseignement privé confessionnel, les problèmes sont les mêmes que dans les autres pans du secteur de l’éducation. Il s’agit, entre autres, du manque d’enseignants du 2nd degré, de la non-prise en compte du plan de progression préalablement dressé lors des affectations par l’État, de l’absence de logements pour les enseignants, outre l’insuffisance de la subvention accordée par l’État cet ordre d’enseignement. A côté de ces difficultés administratives, la mensualisation de la Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife), le paiement de la Prime d’incitation à la performance (Pip), font partie du cahier de revendications.
ImonyKombileGiowou
