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Le conseil d’administration d’Africa N°1 du 9 février

Le conseil d’administration d’Africa N°1 du 9 février

Des assises pas très conformes

 

AFRICA 1
AFRICA 1

Félix Onkeya, Secrétaire général du comité de privation, disant agir sous mandat des autorités gabonaises, usurpant les droits du président du conseil d’administration, PCA, ce dernier est allé jusqu’à convoquer les travaux du dernier conseil d’administration de la radio panafricaine. Des assises ouvertes le lundi 9 février dernier s ans la partie libyenne.

Bénéficiant visiblement des soutiens au sommet de l’Etat, Félix Onkeya, administrateur observateur, sans droit de vote au conseil d’administration d’Africa N°1, selon l’acte 1 du Pacte des actionnaires , a convoqué une réunion du conseil d’administration, prétextant de l’article 15 des statuts de l’entreprise qui autorisent 1/3 des actionnaires à proposer la convocation d’un conseil d’administration, en lieu et place du président du conseil d’administration, PCA. Sauf qu’à l’épreuve de la pratique, il n’en était rien du 1/3 des actionnaires dont fait allusion l’article 15, la lettre de convocation de ces travaux étant de la seule initiative de Félix Onkeya et signée de sa main, contrairement aux travaux similaires organisés sous couvert de cet même article 15 en avril 2011, et dont le courrier était signé de cinq actionnaires.

Outre cette usurpation, Félix Onkeya a fait fi de la lettre rédigée 8 jours avant par le président du conseil d’administration, habilité. Lettre dans laquelle il programmait un conseil d’administration le même 9 février, mais à Tunis. Un vice de procédures à l’origine de l’absence à ces travaux de Libreville, de la partie Libyenne, majoritaire dans le capital de la station panafricaine.

Pour tenter de faire avaler cette couleuvre à la partie Libyenne, menaces et trafic d’influence ont été mis à contribution contre la personne du Directeur Général de l’entreprise, Bashir Abubaker. Tout ou presque y est passé, menaces de suspension de salaires, non renouvellement de la carte de séjour, etc.
Le dernier conseil d’administration organisé à Libreville et convoqué sans la caution écrite des actionnaires qualifiés, n’aura été que du vent. L’absence de la Lybie à ce tour de table, n’est pas à aller chercher à la lune.

 

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