Les panthères féminines séniors et les masculins U-21 préparent les jeux africains 2015

Jeanne Moussavou, coach adjoint, équipe féminime.
Jeanne Moussavou, coach adjoint, équipe féminime.
Jeanne Moussavou, coach adjoint, équipe féminime.

Les sélections nationales gabonaises, les panthères, version féminine sénior et masculine U 21, effectuent ce week end du samedi 21 et dimanche 22 février, un déplacement au Mali et au Nigeria pour affronter leurs homologues, dans le cadre des matches aller des éliminatoires des Jeux Africains, dont la phase finale se déroulera cette année au Congo Brazzaville.
Des rencontres dont les préparatifs marqués par un bâclage, avec un championnat national d’élite et catégories inférieures à l’arrêt depuis sept mois, outre l’absence criarde depuis des lustres, de compétitions féminines à l’échelle nationale. C’est donc sans compétitions dans les jambes, que les poulains du coach Thierry Ebobola affronteront le Nigeria, dont les ambassadeurs sont aguerris à la compétition de haut niveau.
D’aucuns restent d’avis que les techniciens appelés en pompiers, Claude Mbourounot, champion d’Afrique avec les U-23 en novembre 2011 au Maroc, et Thierry Ebobola, auraient eu le mérite de décliner cette offre qui porterait des germes d’un échec probable, faute de préparation conséquente. En guise de rappel, en sport comme dans la vie courante, seul le travail est à la base du succès.
Stéphane Bounguendza, coach des Panthères A’, a fait les frais une pareille aventure lors la coupe de la Cémac de décembre 2014 en Guinée Equatoriale, en conduisant naïvement une sélection nationale composée des joueurs sans compétitions dans les jambes, et donc, sans préparation éprouvée. La sanction a été sans appel, une élimination au premier tour.

Panthrèes du Gabon U 20
Le spectre de la déconfiture plane également sur la sélection féminine, fruit d’un rafistolage visant vraisemblablement plus à sauver les meubles, qu’à s’astreindre à une obligation de résultats. Comme si, la simple participation après une longue absence sur la scène continentale, était l’objectif primordial. Signes de temps, les joueuses ont été cooptées faute de compétitions provinciales et nationales devant servir de critères techniques d’appréciation. Comme quoi, même à ce niveau d’engagement, l’impréparation demeure une pratique courante. Un imbroglio visiblement entretenu à dessein, au regard de la destination illisible de la manne annuellement versée par la Fifa pour la promotion du football féminin dans notre pays.
La refondation du sport gabonais en général, et du football en particulier, s’impose plus que jamais, pour l’édification d’un nouvel ordre fondé sur le respect des fondamentaux.

Prospère Sax