
Tous les moyens sont déployés pour atteindre maître Oyane Ondo

C’est une affaire à dormir debout. Qui, malheureusement, peut faire mal. Elle montre à quel point le pouvoir actuel s’est donné comme objectif d’abattre, coûte que coûte, maître Oyane Ondo. Le dernier fait en date remonte au 19 février 2015. Ce jour-là, très tôt le matin, maître Oyane Ondo reçoit un appel téléphonique de Marie Wilma Soho Sickout Asselé. Son interlocuteur lui explique, sans rire, « avoir reconnu sa montre au bras de maître Oyane » sur une des photos publiée dans le journal « La Loupe ».
Elle lui fait parvenir dans la foulée un mail à 8h 20. Dans lequel elle précise qu’un de ses employés lui aurait dérobé certains bijoux. Arrêté par la police, ce dernier aurait, « devant témoins », cité maître Oyane Ondo comme une personne ayant acquis ces pièces volées. Dès cet instant et en femme de loi, l’avocate va se rendre compte de la gravité des accusations qui viennent d’être portées contre elle. Elle va donc en retour indiquer à la jeune femme la démarche à suivre pour prouver ses accusations. Par retour de mail, elle écrit : « Bonjour Mademoiselle Asselé, je ne comprends rien à vos histoires auxquelles je n’entends pas me mêler.
Il n’est absolument pas question que je sois dérangée dans ma quiétude pour des histoires à dormir debout. Vos histoires ne me regardent pas. Si vous estimez que la montre que je porte est la vôtre, la seule chose qui est valable en droit, c’est que vous prouviez d’abord que vous êtes propriétaire de la même montre. Pour cela vous devez démontrer toutes les caractéristiques de la vôtre: la facture, le numéro de série de votre montre, car toutes les montres de grande marque ont des numéros de série déférents. Dès que vous avez ces documents, nous comparons les numéros de série pour voir s’il s’agit ou non de la même montre. Et on fait cette opération devant un huissier de justice. Et s’il se trouve que ma montre porte un numéro de série différent de la vôtre, je porte plainte contre vous pour m’avoir causé un trouble illicite.
Car je ne permets à personne de me déranger impunément. Si vous ne suivez pas cette procédure qui est la seule légale, je vous conseille de ne plus me déranger avec vos histoires qui n’ont aucun sens pour moi ». Sauf que Marie Wilma Soho Sickout Assélé ne croit pas à la vertu de la science pour apporter des preuves dans une telle affaire. Elle va opter pour une solution de bricolage. Elle affirmera à l’avocat « que sa montre a un défaut quelque part, qu’elle la reconnaitra par là… ». Cette réponse mettra maître Oyane Ondo hors d’elle. Aussi a-t-elle fait le lien entre cette sombre affaire où elle n’est ni de près ni loin concernée et une éventuelle machination orchestrée par le pouvoir à son encontre. Surtout que la supposée plaignante refuse les voies du droit pour prouver qu’elle est propriétaire de ladite montre. Et qu’elle est de surcroît liée au régime en place par sa filiation. (Affaire à suivre)
JMS