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Flop de la 10 ème édition de la tropicale Amissa Bongo n’a pas épargner le centre du Gabon.
La 4ème étape de cette course cycliste sur l’axe, Ndjolé-Lambaréné (132,5 km), courue le jeudi 19 février dernier, a été d’un terne indicible. Les populations n’ont pas répondu à l’appel des autorités politiques et administratives des départements de l’Abanga-Bigné (commune de Ndjolé) et de l’Ogooué et des Lacs (commune de Lambaréné).
Pour ces populations, cette 10ème édition de la Tropicale Amissa Bongo n’est ni plus ni moins qu’un non-événement. Les « Ndjoléens « et « Lambarénéens » ont dit ne pas trouver leur intérêt dans une course cycliste qui n’apporte rien à leur quotidien, encore moins, au pays tout entier.

Des cyclistes gabonais à la tropicale Amissa Bongo

« Le pays est plongé dans une grève générale illimitée des agents publics. Au lieu de s’occuper d’abord des problèmes des travailleurs, les autorités du pays ont jugé mieux de dépenser le peu d’argent qui reste dans les caisses de l’Etat, en organisant leur fameuse course Amissa Bongo », a déploré E. Koumba, un fonctionnaire en service à Lambaréné.
En absence d’un public adulte, les chefs d’établissements scolaires, sur ordre du gouverneur de la province du Moyen-Ogooué, Didérot Moutsinga Kébila, étaient obligés de libérer les élèves avant les heures officielles de fin des cours. C’est donc un public clairsemé qui a pris d’assaut le boulevard « Albert Schweitzer » et la tribune des fêtes de Lambaréné qui a servi de cadre au départ et à l’arrivée des cyclistes.

Dans ces deux localités du centre du Gabon, aucune affiche, encore moins de banderoles annonçant l’événement n’étaient visibles. Les populations disent avoir été informé grâce au principe de communication du bouche à oreille.
Ainsi va l’action conjuguée d’improvisation et d’amateurisme.
Prince Villa

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