Théodoro Obiang Nguema Mbasogo

Théodoro Obiang Nguéma
Théodoro Obiang Nguéma
Théodoro Obiang Nguéma

Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, en bon samaritain à la tropicale Amissa Bongo
Que les temps ont changé ! La Guinée Equatoriale, hier encore confinée au rang de pays pauvres et très endettés, vient d’administrer une nouvelle leçon de management au Gabon, en mettant à la disposition de course cycliste, la tropicale Amissa Bongo, un Boeing de sa compagnie nationale aérienne. Elan de générosité au profit d’un voisin, dont l’incapacité à manager sa flotte aérienne est un secret de polichinelle.

C’est l’Evinayong, un Boieng 737-800 de la compagnie nationale aérienne de Guinée Equatoriale, Ceiba Intercontinental, qui a volé au secours de la 7ème étape de cette course cycliste, traditionnellement organisée par le Gabon sur son sol. C’est ce gros porteur qui a assuré le transport des délégations entre la capitale politique du pays, Libreville, et la capitale économique, Port Gentil. Les membres de la délégation gabonaise se sont découvert tout confus, la queue entre les jambes, portés dans leur ciel par des équato-guinéens. Il s’agit d’un avion de dernière génération, qui contraste avec les cercueils volants achetés en son temps par Gabon Airlines, et dont la flotte louée avait finalement été séquestrée pour impayés. Point question de revenir sur la gestion catastrophique, par les Bongo et affidés, du ‘’perroquet vert’’, allusion à la compagnie nationale aérienne, Air Gabon, fleuron autrefois.

L'évinanyong avion déployée par la Guinée Equatoriale au profit de la tropicaleAvec la gabegie comme mode de gouvernance, il ne restera plus qu’à la Guinée Equatoriale de mettre nos politiques à l’école de l’émergence, version Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour qu’ils se fassent une haute idée de ce process qui semble visiblement donner meilleures allures à ce voisin. Lequel voisin s’arrache chaque jour la réputation d’Eldorado. Et rien avoir avec la même réputation édulcorée, dont le Gabon a longtemps jouit.

Certains membres de la délégation gabonaise, se perdant en conjectures, ont tenté de justifier un simple échange de bons procédés, en évoquant les bus de la société gabonaise de transport, Sogatra, mis à disposition lors de la dernière CAN de foot ball organisée cette année en Guinée Equatoriale. Cependant, ces membres de la délégation gabonaise ont manqué de probité intellectuelle, en occultant vraisemblablement à dessein que les bus de la Sogatra mis justement à profit, ont contribué à écorner l’ambiance de la fête, avec leurs pannes à répétition qui ont occasionné de grossiers dommages.

Paul Davy