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A la suite de leur grève contre les mauvaises conditions de travail lancée le 18 mai dernier, les agents du conseil national de la communication ont convenu, après l’ouverture des négociations avec le président de l’institution, Jean François Ndongou, d’observer une pause de dix jours à compter du jeudi 28 mai, au nom de la sérénité des discussions autour du cahier des revendications.
Alors que la sonnette d’alarme avait été tirée pour la première fois le 14 juillet dernier, dans l’indifférence totale, avant que la charge ne soit remise en debout de mois en cours par de bruits assourdissants des clairons qui n’ont vraisemblablement pu perturber la tranquillité des responsables du conseil national de la communication, CNC, les agents ont donc décidé de briser la glace pour mieux se faire entendre.
Le surplace accusé dans le paiement de la prime compensatrice à celle dite d’incitation à la performance (PIP), la gestion controversée du budget et des redevances, les retards dans la régularisation des situations administratives, l’absence d’assurance professionnelle, la rétention inexpliquée et unilatéralement sur salaires initiée par la direction, l’absence de bus de transport, sont autant de points d’ombre au tableau qui participent des conditions de travail exécrables contre lesquelles se soulève le personnel.
Le collectif des agents qui était jusqu’à un passé récent royalement ignoré de sa direction, devient soudainement fréquentable depuis le lancement de cette grève. Pour marquer leur bonne foi à faire partie de la solution, le collectif des agents vient de mettre du bémol, en levant le temps de 10 jours cette paralysie qui occasionne de fait, la reprise du travail.
C’est sur le sceau de la méfiance réciproque que les parties poursuivent les discussions.
Aria Starck
