Suite à sa critique objective et dans laquelle il enfonçait le gouvernement, à la lumière de l’étalage de ses limites béantes à répondre efficacement aux attentes socio économiques des gabonais, Firmin Idriss Ngari, deuxième vice président de l’institution, vient curieusement de se rebiffer.
Dans un démenti diffusé sur les ondes de la télévision nationale, après les vagues occasionnées par sa sortie tonitruante, Idriss Ngari s’est soudainement découvert les attributs d’avocat défenseur de son neveu qu’est le chef d’Etat, Ali Bongo Ondimba. Dans sa sérénade télévisée, le général à la retraite a campé son neveu de président en grand homme d’Etat, qui serait à ses yeux, malheureusement entouré d’une horde de bras cassés, incapables selon le Général ‘’tonnerre’’’ de traduire en actes son Plan stratégique Gabon émergent (Psge). Drôle d’attitude de la part de cette ancienne épaule étoilée –général à la retraite-, qui en vienne à agiter aussi facilement le drapeau blanc. Mais d’après de sources proches de la famille, le Général à la retraite aurait subi des pressions incessantes, dont la finalité serait l’étalage des casseroles qu’il trainerait, s’il ne venait pas à rectifiait le tir.
Et le Général Ngari capitula ! « Mes critiques ne visaient pas le chef de l’Etat, mais plutôt le gouvernement» déclarait en substance, Idriss Ngari, qui n’a visiblement convaincu personne dans la réorientation des ses accusations. Ce n’est un secret pour personne, l’échec de la politique sociale trouve sa source dans l’amateurisme chronique d’Ali Bongo et de sa ‘’légion étrangère’’.
Proche du pouvoir, celui qui se réclame être l’oncle du président de la République, et à qui les bretelles ont vraisemblablement été remontées, s’est bien empressé de faire profil bas. Dans cette démarche visant à faire amande honorable, Idriss Ngari s’est égosillé à se présenter en Pédégiste à vie –membre du PDG au pouvoir, « J’y suis…j’y reste….et j’y resterai ! », a-t-il poursuivi.
Nedjma le Monde.