La dynamique unitaire responsable, fragilisée par le départ du syndicat de la fonction publique.
La nouvelle est tombée comme une massue sur les doigts des têtes de proue de ce conglomérat de leaders syndicaux. Des personnages dans la majorité des cas, perçus dans l’opinion comme des suppôts du pouvoir. De suspicions nourries par leur constance à s’inscrire à rebours poil de la volonté populaire.
Le syndicat national des agents de la fonction publique et de la réforme administrative, Synafopra, vient de décider de prendre ses distances de Fridolin Mve Messa et consorts, ainsi que d’Emmanuel Mve Mba et associés, le temps de redéfinir son positionnement dans les luttes sectorielles en cours. L’effervescence en cours au sein des structures syndicales des travailleurs, visant à obtenir du gouvernement ses engagements en faveur de meilleures conditions de vie et de travail.
‘’L’adhésion à ce regroupement n’a nullement eu la caution de la base, elle a été une initiative unilatérale du bureau sortant’’ a tenté de justifier le fraîchement élu président du Synafopra, Régis Malembe, un jeune loup, qui laisse transpirer ses ambitions de marquer son passage à la tête de ce syndicale, d’un souvenir impérissable. Dans un non dit à peine dissimulé, les motivations de ce qui s’apparente à un pied de nez fait à la dynamique unitaire responsable, sont à aller chercher dans la mauvaise presse, synonyme de mauvais coton que filerait la bande à Fridolin Mve Messa.
Nouvellement entré en fonction, le nouveau bureau directeur du synafopra qui regroupe 8 hommes et 3 femmes, entend immédiatement s’attaquer aux préoccupations contenues dans son cahier de revendications. Un chapelet d’attentes déposé depuis plusieurs mois, sans succès, par le bureau directeur sortant, sur la table de la tutelle. En toile de fond, le suivi des carrières administratives et l’engagement du président de la république d’augmenter le salaire de l’agent public.
Claude Mboumba