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La société civile dénonce une opération cosmétique de lutte contre la corruption

La société civile dénonce une opération cosmétique de lutte contre la corruption

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Georges Mpaga, leader du réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance, Rolbg, a mis le pied dans le plat, lors du lancement de la campagne de la stratégie nationale de lutte contre cette pieuvre.

Reconnaissant avoir pris  activement part,  en 2012,  à l’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre cette pieuvre, en collaboration avec le Pnud,  et dont les travaux ont abouti à la rédaction d’un document final,  Georges Mpaga, activiste, n’a pas jouer au garçon tendre, en dénonçant  le lancement en fanfare de la stratégie nationale y relative. Lancement intervenu dans un environnement curieusement vidé d’organes sensés assurer le suivi permanent de cette dernière. Georges Mpaga dit y voire, je cite «  une énième  opération marketing politique ».

Sur la question de l’efficacité de cette stratégie, l’implication  tripartite des partenaires (Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, Agence nationale d’investigations financières et Société civile),  Mpaga évoque sans sourciller la nécessite de la mise en place de garde-fous, à l’instar de la commission de suivi. Un critère  qui ne devrait souffrir de manipulations, au regard  de la 94è place qu’occupe le Gabon, au hit parade des pays les plus corrompus  au  Monde, selon  Transparency International.  Or, dénonce le représentant de la société civile, on  constate clairement que, le « consensus a été rompu par l’organe technique Pnud  à cause de la non prise en compte des préoccupations de la société civile ». Des pratiques peu orthodoxes  allant jusqu’ à «  l’exclusion injustifiée de ses représentants  lors de la signature subreptice du PTA 2015  par les autres partenaires ». Toute chose qui décrédibilise  le  Pnud  avec pour entre autre conséquences éventuelles, l’échec de  la stratégie mise en route.  Dans ce contexte de déni de reconnaissance, le représentant de la société civile interpelle le chef du gouvernement, en vue de rompre avec ces agissements déplorables.

Sur le rôle de la société civile dans la lutte contre l’enrichissement illicite,  Georges Mpaga, a rappelé qu’elle reste un partenaire  non négligeable, du fait de son rôle de « baromètre » auprès de la communauté financière internationale.  C’est pourquoi, comme alternative à la dilapidation des fonds du contribuable dans de « forums onéreux », ce dernier exhorte les plus hautes autorités à l’adoption de pratiques fermes, visant à éradiquer  la corruption, gage de bonne gouvernance.

Nedjma le Monde.

 

 

 

 

 

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