L’hôpital psychiatrique de Melen « dévalisé »

Posté le 21 Mai 2015
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Banderole-à-lentrée-de-lhôpital-psychiatrique-de-Melen

Banderole-à-l’entrée-de-l’hôpital-psychiatrique-de-Melen

L’ancien Directeur Général aurait, de sources concordantes, emporté tout sur son passage, dépouillant ainsi la structure de son matériel bureautique et de l’essentiel de sa logistique médicale.

L’hôpital de psychiatrique de Melen a été le théâtre d’un fait insolite.  Aux allures d’un chargement de marchandise, ce sont deux (2) canters qui auront servi à déménager  nuitamment le contenu du bureau de fonction du directeur général sortant.  L’homme s’est servi, en patron, dans son « épicerie », selon ‘’les mauvaises langues’’, visiblement outrées par cette gestion personnalisée de la chose publique. Des ordinateurs, salons, écrans plasmas et même le paillasson ont été emportés. Tout a été pris, sauf rien.

Cet homme insatiable, selon des confidences de certains de ses anciens collègues, allusion au Dr Alexandre Okouni, est ouvertement accusé d’avoir également fait main basse sur la logistique hospitalière héritée de la défunte Fondation Jeanne Ebori . Dans le lot de biens légués à l’hôpital psychiatrique après la démolition de la fondation Jeanne Ebori, figurent des splits, baies vitrées,  ambulances médicalisées, etc. Tous ces biens sont aussi vraisemblablement introuvables depuis quelques temps.

’Cet homme a mis à sac la maison, confondant à souhait le bien public et le bien privé. C’est à croire qu’il a troqué sa respectable blouse blanche contre la veste de biznessman sans scrupule ’’ nous confiait visiblement meurtri, l’un des leaders syndicaux de cette structure hospitalière en charge des malades mentaux. Rencontré dans le cadre de l’équilibre de l’information, le mis en cause s’est refusé à tout commentaire

Dans les environs de l’hôpital psychiatrique de Melen, le Dr Okouni  souffre de la réputation de piètre manager. A la liste des griefs, s’ajoutent l’octroi à l’emporte-pièce et à la tête du client de différentes primes de responsabilité, l’organisation de recrutements sur fond de népotisme, au niveau de la main d’œuvre non permanente.

Le directeur général sortant tourne le dos en laissant derrière lui une structure hospitalière, agonisant sous le poids de l’insouciance de ses dirigeants. C’est à croire que les malades mentaux internés dans cette unité de soins, ont trouvé plus fou d’eux.

Nedjma le Monde.

 

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