
Reprochés d’engagement irrégulier, sans contre expertise, ni écoute préalable, 82 agents de la main d’œuvre non permanente, jusqu’à hier encore en service à l’Université des sciences de la santé à Libreville, sont voués depuis février dernier à tutoyer le chômage.
La curiosité dans cette affaire, qui sent le roussi, est la fermeture totale des responsables de cette université au dialogue. Aucune des personnes frappées par cette sentence n’a jusqu’à ce jour eu droit à la moindre forme de défense, en dépit des velléités de nombreuses d’entre elles d’apporter leur part de vérité, qui reste à leurs yeux, opposable aux arguments brandis par la partie adverse.
Les effets collatéraux de cette sortie avec fracas du monde du travail sont vécus avec amertume, particulièrement par ceux qui avaient contracté des crédits encore en cours de remboursement.
La question du réexamen des contrats de travail qualifiés d’irréguliers, soulevée par les licenciés, peine à trouver échos. Les tentatives de notre rédaction de cerner les mobiles de cette vague de licenciements se sont heurtées à l’indifférence totale des responsables administratifs de ce temple du savoir.
Hervé Ndzamba