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Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, fait face à un quotidien insoutenable chargé d’interruptions perlées dans l’accès aux services d’eau potable et d’électricité. La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), implantée depuis fort longtemps dans la localité, est larguée face aux besoins de consommation.
Passer de jours entiers privé d’électricité, avec son corolaire de ruptures à répétition de la chaîne de froid qui fait basculer les vivres dans la gamme des produits impropres à la consommation, outre ces incidences diverses sur le reste d’appareils électroménager, n’est guère plaisant pour les populations victimes. Voilà un pan du quotidien insupportable des habitants de la commune de Makokou.
A l’origine de cette situation inconfortable, des installations vétustes, datant de l’époque coloniale, et qui ne répondent plus à la configuration démographique de la ville. Pointée du doigt, la Société d’énergie et d’eau du Gabon, Seeg, opte pour l’offre de service par zone d’habitation, faute de pouvoir contenter toute la ville en même temps.
Aux dires d’un agent de la Seeg, la société n’aurait plus qu’un seul générateur, qui est en incapacité de tourner à plein volume. Celui-ci alimenterait toute la commune et ses environs. La ville s’étant agrandie et le nombre de clients passé du simple au double, le vieux moteur du générateur à du mal à s’adapter à cette évolution démographique et technique. Une promesse vieille de plusieurs années visant à doter l’antenne Seeg de Makokou d’un nouveau générateur, reste jusqu’ici sans suite. Mais des témoignages concordants laissent entendre que la dotation en nouveau générateur, aurait été détournée.
Nedjma le Monde.
