

Le bureau de transition en fonction est issu d’une assemblée générale nationale extraordinaire, organisée à la suite de la crise majeure qui a secoué cette organisation à vocation humanitaire. Sa principale mission est d’œuvrer à la mise en place d’ici à six mois, d’un nouveau bureau national.
Quasi absence de bureau national, réduit à la seule personne de son président, absence de notifications édifiant sur la présence ou non d’un directeur exécutif chargé des personnels administratif et médical, rétrogradation de l’institution de membre associé à membre partenaire de la fédération internationale pour la planification familiale, arriérés de salaires, licenciements à tour de bras, bref, le mouvement gabonais pour la bien être familial, Mgbef, a connu ces derniers mois les heures les plus sombres de son histoire. Interpellés par cette dérive de gouvernance, les membres de cette organisation ont décidé de reprendre les choses en main, en vue d’arrêter cette hémorragie.

Constatant par ailleurs la fin du mandat du bureau dirigé jusqu’à quelques jours encore par Jean Nzikoko Loba, il a été mis sur pied, dans un premier temps, un bureau de crise, avant le vote très récent d’un bureau de transition. Objectif, organiser d’ici à fin janvier prochain au plus tard, une assemblée générale nationale ordinaire, durant laquelle les volontaires –membres du Mgbef- éliront en toute indépendance leurs futurs dirigeants.
Le mouvement gabonais pour le bien être familial, Mgbef, est une association à caractère humanitaire qui œuvre dans le domaine de la santé sexuelle et de la reproduction. Son action principale est l’offre de prestations de santé de qualité à moindre coût, prioritairement au bénéfice des couches sociales défavorisées.
Claude Mboumba