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Face au chaos généralisé imputé aux 50 ans de mal gouvernance des Bongo, avec à la clé une démocratie de façade radicalisant le peuple et l’opposition politique, une paupérisation à outrance des masses, une administration publique en panne, un environnement économique morose, bref, le malade Gabon est au bord de l’agonie, disons, au bord de l’implosion. Et dans la perspective de la recherche du médecin au profil de l’emploi, Milama Mintogo se propose : ‘’ Je suis prêt pour l’emploi’’ fin de citation.
Véritable élan de générosité et d’altruisme que l’engagement sacerdotal pris devant l’opinion publique le samedi 20 juin dernier au complexe Ntchoréré à Libreville par le président de l’observatoire national de la démocratie, Dieudonné Milama Mintogo. L’homme, la main sur le cœur et devant une assistance nombreuse, s’est déclaré entièrement disposé à mener en première ligne la noble bataille visant à tourner la page de l’héritable nauséeux des Bongo, en s’attaquant de front aux plaies qui ruinent la santé de la société gabonaise. Des plaies qui ont notamment pour noms : Crimes rituels, corruption, ethnisme, népotisme, irresponsabilité des dirigeants, haine, injustice sociale.
Pour y parvenir, Milama Mintogo invite les forces vives de la Nation à faire bloc autour de son leadership, dans le cadre de la commission nationale de l’interposition. Organisme en devenir, dont les missions avouées sont d’assainir, puis de restaurer le climat socio économique, politique et culturel. D’œuvrer d’autre part au retour à la stabilité et à la paix, mieux, à l’aboutissement de la vision politique pour la Gabon bercée par feu André Mba Obame : ‘’la nouvelle espérance’’. La voix grave, Dieudonné Milama s’est engagé à se mettre entièrement et totalement à la disposition du peuple, pour conduite le combat de l’interposition et du développement du Gabon.
Cet acteur de la société civile qui bascule de fait en politique, est un agro-développeur de 47 ans, auteur de plusieurs initiatives politiques louables, dont la rencontre de l’Elysée entre le cabinet du président français, François Holland et les leaders de l’opposition politique et la société civile gabonaise.Rencontre qui visait à décrisper le climat politique, empoisonné par le hold up électoral de la présidentielle anticipée de 2009.
Claude Mboumba
