

De peur d’être soupçonné de complicité des fourberies du service d’état civil de Nantes, qui vient de briller dans la négation de la vérité en produisant un document qui atteste de la supposée naissance à Brazzaville d’Alain Bongo -nom de naissance- d’Ali Bongo-, l’opposition politique et la société civile gabonaise exhortent vivement Paris à ne point tremper dans cette forfaiture.
Les dernières sorties en date de ces composantes de la société gabonaise, sont distinctement intervenues courant le week end du 27 au 28 juin dernier, à Libreville. Côté opposition politique, le Front uni de l’opposition pour l’alternance et l’Union des forces pour l’alternance, UFA, ont manifesté leur indignation face aux agissements du service d’état civil de Nantes, qui, après avoir déclaré le 4 novembre dernier n’avoir de trace d’un quelconque document de naissance supposée à Brazzaville d’Alain Bongo, s’est curieusement vu en train de ravaler sa langue quelques jours après, en fournissant contre toute attente, le 5 juin, un document non authentifié attestant de cette naissance controversée à Brazzaville. Un acte administratif établie par les services de Nantes en 2015, donc cette année, et qui prétend retracer le faux acte naissance.

Un faux en écriture qui pu l’escroquerie politique et intellectuelle, car, dénonce la société civile gabonaise par la voix de Marc Ona Essangui, le document délivré par Nantes ne contient pas les mentions obligatoires d’ordre publique prouvant la filiation d’Alain Bongo avec ses parents supposés, Albert Bongo- feu Omar Bongo Ondimba-, et Joséphine Kama –Patience Dabany-. Si toutefois, poursuit Marc Ona Essangui, le faux document de Nantes atteste qu’Alain Bongo est né à Brazzaville, il ne lui garantie nullement la nationalité gabonaise, mais française ou congolaise de par le droit du sol.
Face à cette grossière imposture, la société civile et l’opposition politique gabonaise exhortent les autorités françaises à se départir de cette ‘’patate chaude’’.
Paul Davy