

Des sueurs froides, Jean Nzikoko Loba en a eu de bien belles le week-end écoulé, à la suite de la montée d’adrénaline du personnel du mouvement gabonais pour le bien-être familial, Mgbef, remonté contre la gestion épicière de cette organisation humaine. C’est une intervention musclée de policiers qui a permis de le sortir des griffes de ses bourreaux.
Après plusieurs heures de séquestration dans les locaux de l’organisation humanitaire dont il assure la présidence, Jean Nzikoko Loba a recouvré la liberté d’aller et venir après l’entrée en scène d’éléments du commissariat de police du quartier belle-vue 2, situé à un jet de pierre du siège social du Mgbef. Il est reproché à Jean Nzikoko Loba, président du Mgbef, et à sa directrice exécutive, Aude Fotso, une gestion scabreuse ayant occasionné l’assèchement des caisses de cette organisation à vocation sociale. Le Mgbef brille, depuis l’arrivée de Jean Nzikoko Loba à sa tête, par son incapacité à remplir ses charges. Son personnel en colère accuse au moins trois mois de salaires impayés. Ajoutons à cette liste symptomatique de mauvaise gouvernance, les difficultés du Mgbef à s’acquitter de ses factures d’eau et d’électricité, de renouveler ses stocks de réactifs de laboratoire, etc.

Un ensemble de maux qui a poussé son principal bailleur de fonds, la fédération internationale pour la planification familiale, Ippf, à surseoir à sa collaboration jusqu’au retour à la norme.
Les membres de cette organisation humanitaire entendent se mobiliser pour parer au plus pressé, en organisant, en urgence, une assemblée générale qui pourrait déboucher sur la mise en place d’un bureau national transitoire, en vue d’assainir la maison.
Claude Mboumba