Aux dernières nouvelles, contrairement aux informations relatives à sa mort des suites de blessures, qui ont circulé avec insistance dans la nuit du mercredi 3 juin, Marie Catherine Ntsame Owono Euphrasie, la jeune fille de 3 ans agressée au couteau, est bel et bien en vie. Elle est présentement internée dans un centre hospitalier à Libreville.
La jeune fille a été éventrée par son voisin, aidé dans sa tâche par deux complices, un autre homme et une dame, au niveau du quartier Nkembo, dans le deuxième arrondissement de Libreville. Les malfaiteurs ont commencé par kidnapper la fillette en l’appâtant avec des bonbons, avant de l’ouvrir froidement le vendre, au point d’occasionner la sortie des intestins. Un acte a qui suscité des déductions hâtives sur la mort de la victime, qui ont irrigué l’opinion à la vitesse grand V durant toute la nuit du mercredi 3 juin.
Les démentis sur sa mort ont commencé à monter en surface au petit trot dès la mi-journée du lendemain, à la suite d’une intervention chirurgicale d’urgence réussie.
Les voisins ‘’non fréquentables’’ auteurs de ce rapt mêlé à une tentative d’assassinat, s’étaient terrés dans le silence pendant que le désespoir rongeait les parents de leur victime, qui recherchaient désespérément, à cors et à cris, à trouver leur fille.
Soulignons que c’est une mégarde de l’un des trois délinquants, qui a permis de mettre fin au suspens. Désireux de prendre une pause après avoir charcuté la jeune fille, l’un des délinquants a laissé la porte de la pièce du forfait entrouverte, au point que l’un des pieds de l’enfant ait attiré l’attention d’un autre voisin au regard baladeur, à la recherche lui également du moindre indice pouvant permettre de retrouver Euphrasie. Voulant en savoir plus sur ce pied curieux, il s’est autorisé à enfoncer les portes, avant de découvrir l’enfant baignant dans une mare de sang. Une fois le voisinage alerté, la pièce, une chambre louée par le gang, a été cernée, et avec elle, ses occupants. La horde de délinquants a été ensuite copieusement passée à tabac, avant d’être exfiltrée des mains des populations surchauffées par des policiers, puis conduits au commissariat du même quartier.
Claude Mboumba