CHRONIQUE POLITIQUE : Barro Chambrier, le tombeur du Mogabo veut fédérer les ‘’républicains’’.
Par : Paul Davy
En obtenant bien que du bout des lèvres, l’accord de principe de la mise à mort du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba, Mogabo, Hugues Alexandre Barro Chambrier vient de gagner une victoire d’étape, qui auréole son parcours politique, plus que jamais porteur d’espoir. Et comme tout politique réaliste, il ne se fait aucun doute de l’entourloupe qui enveloppe cet accord de principe, fort de l’incapacité d’Ali Bongo à aller jusqu’au bout de sa logique, en signant le décret d’application de cette mise à mort annoncée. Toute chose qui laisse le climat politique morose interne au PDG, en l’état, en dépit de la mise en quarantaine de l’un des principaux facteurs de blocage, le Mogabo, dont le binôme, la ‘’légion étrangère’’, continue de poursuivre en toute impunité son œuvre de pillage à la pelle. C’est dire qu’on est peut être sorti de l’ornière, mais pas de l’auberge. D’autre part, le refus manifeste d’Ali Bongo d’accéder à la préoccupation des frondeurs, demandeurs de la tenue en urgence d’un congrès extraordinaire de leur Parti, est un autre indicateur du feu qui continue de couver sous la cendre. Comme quoi, de nombreux épisodes restent à solder avant d’envisager en toute sérénité, l’entrée en scène des ‘’médiateurs’’ – Paul Biyoghe Mba et Michel Essonghe, dépêchés en ‘’démineurs’’.
Outré par cette position de ni guerre, ni paix, l’héritage et modernité entend prendre acte, avant d’aviser. Et en bon éclaireur des réflexions muries en interne, son porte voix, Hugues Alexandre Barro Chambrier, montre le cap en n’excluant pas la mise en place d’une plate forme républicaine qui fédère au delà de leur chapelle politique, autour des seuls intérêts supérieurs du Gabon. Un cadre de réflexion qui doit s’ouvrir aux gabonais de toute opinion politique, épris de volonté de remettre le pays sur les rails de la gouvernance vertueuse.
Barro Chambrier, héritage et modernité, et avec eux, les ‘’gardiens du temple’’ de la maison PDG, devraient ainsi œuvrer à davantage isoler le fils Bongo et ses phalanges profito-situationniste, dont la ruine politique prochaine ne fait l’ombre d’aucun doute. Car comme qui dirait l’autre : Les ruptures sont parfois nécessaires quand vient le temps du Destin !