Durcissement de la grève dans les structures de santé
En grève depuis le 20 juillet dernier, les agents du Syndicat national des personnels de santé (Synaps), ont décidé de corser leur mouvement faute de satisfaction des préoccupations contenues dans leur cahier de revendications. Position qui a santonné une assemblée générale organisée le mercredi 29 juillet dernier au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul).
Les préalables à la suspension ou la levée de grève restent au point mort. Rien ou presque n’a bougé des revendications portant sur le paiement de la Prime d’incitation à la performance (Pip) des 1er et 2e trimestres de cette année ; sur le retour du concours professionnel de santé et des concours internes, suspendus selon la tutelle faute de disponibilité financière. Des revendications qui visent en somme à l’amélioration des conditions de vie et à la formation qualitative des personnels, parfois soit, en sous effectif, soit, en sous qualifiés, dans divers domaine de compétence.
S’agissant de l’amélioration des situations administratives, il semblerait que 600 postes budgétaires aient été mis à la disposition du ministère de santé, toutefois, aucune traçabilité administrative n’est pour l’heure à portée de vue.
Dans cette paralysie des services de santé publique, se sont les populations pauvres qui paient le lourd tribut.
Imony Kombile Giowou