Décision unanimement prise le lundi 13 juillet à Libreville par les membres de la convention nationale des enseignants de l’éducation nationale, Conasysed et ceux du syndicat national des enseignants et chercheurs, Snec, en conditionnant un retour à des meilleurs sentiments à la libération des salaires de nombreux de leurs membres, arbitrairement séquestrés depuis plus de quatre mois.
Pour la première fois, et parce que la situation actuelle s’y prête, les deux entités syndicales les plus représentatifs des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, évoluent au coude à coude en vue d’empêcher par tous les moyens la tenue du baccalauréat session 2015, pour dénoncer la rétention abusive de salaires dont ils font l’objet.
La stratégie conjointe mise en place a pour objectif principal de contraindre le gouvernement à lâcher prise, outre le fait d’afficher leur solidarité professionnelle : « Le gouvernement est entré dans la maison syndicale, et s’en est pris à nos leaders en confisquant de façon arbitraire leurs bons de caisse(…). En notre qualité de propriétaire des lieux, c’est de notre devoir de défendre notre bien commun » se lâchait un syndicaliste à la vue de la presse.
Nedjma le Monde.