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En perdant la première manche des éliminatoires de la Can U 23 samedi dernier, à domicile, face au Mali (0-1), l’équipe du Gabon a désormais le dos au mur avant son match retour dans deux semaines à Bamako. Le gardien gabonais, Florent Ngouandzela, ne va pas nous le démentir, lui qui doit être bien heureux de n’avoir encaissé qu’un seul but, après avoir repoussé à de nombreuses reprises, les frappes des solides attaquants maliens.
Son capitaine et patron de la défense, Paul Cédric Nguema Mintsa, le sait aussi pour avoir passé un après-midi cauchemardesque avec ses partenaires du secteur défensif : Emelin Tchicaya, Jeff Biloungou et Vivien Inounou. Leurs tâches n’ont pas été faciles, puisqu’ils ont été distancés à de multiples reprises à la course par les attaquants maliens très athlétiques. Ces mêmes attaquants maliens ont déjoué le système de jeu mis en place par le coach Rigobert Nzamba Nzamba, surtout en deuxième mi-temps.
Le secteur médian n’a pas apporté grand-chose. Knox Younga, Cédric Ondo Biyoghe, Ruch Mbouogho et Guy Reteno ont été trop tendres ou impressionnés par le public pourtant clairsemé du stade de l’amitié, difficile de savoir. Ils ont été tout simplement fantomatiques.
Concernant l’attaque gabonaise, c’est une prestation sans relief. Devant les rugueux défenseurs maliens, les gabonais Gaëtan Missi Mezui et Djoé Boussougou ont été l’ombre d’eux-mêmes. Le dernier cité, qui est le meilleur buteur actuel du National-Foot, doit apprendre à gérer ses efforts et à parfaire son entente avec les autres joueurs. Le match retour à Bamako sera un nouveau test pour les deux attaquants gabonais. Ils devront refaire ce retard très attendu par les amoureux du ballon rond.
Elang-Mane
