
Mettant à exécution une menace formulée le 18 juillet lors d’une assemblé générale, les enseignants du Syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo, Snec, ont barricadé l’entrée de ce temple du savoir le lundi 20 juillet, pour dénoncer la rétention de salaires dont sont victimes certains d’entre eux, et d’exiger par ailleurs le paiement de la Prime d’incitation à la recherche, PIR, des mois de mai et juin dernier.
En effet, las de tirer la sonnette d’alarme face à un gouvernement sourd, le Snec-UOB a décidé de bloquer l’accès de l’Université au personnel et aux étudiants. Visiblement remonté, le président de cette structure syndicale a donné de la voix : « Nous sommes à quelques jours de la fin du mois, et ce piquet de grève est organisé pour rappeler le contentieux qui nous oppose à notre hiérarchie. La Prime d’incitation à la recherche, PIR, n’a toujours pas été payée et certains de nos collègues n’ont toujours pas perçu leurs émoluments suspendus au mois de mai, en dépit du fait d’avoir arrêté la grève qui était brandie comme alibi pour justifier cette rétention abusive de salaires», avant d’ajouter « le Baccalauréat commence sous peu, et si rien n’est fait dans le sens de l’amélioration de la situation, ce sont encore les enfants qui devront payer le lourd tribut ».
Cette année académique a été marquée par une crise sans précèdent, sur fond de revendications du corps enseignants des meilleurs conditions de vie et de travail.
Imony Kombile Giowou