Après quelques semaines de trêve, suite à la suspension d’une grève lancée par les médecins qui protestaient contre la détention jugée arbitraire d’un des leurs, les hôpitaux sont à nouveau fermés. Une situation imputable cette fois à une grogne du Syndicat national des personnels de la santé (Synaps), dont les membres ont entamé une grève illimitée depuis le début de la semaine. Un mouvement de grève bien suivi dans les centres de santé maternelle et infantile à Libreville. Toutefois, un service minimum d’une heure est assuré, pour les cas d’urgence. D’autre part, les hospitalisations de nouveaux patients sont suspendues.
Au nombre des revendications : La réouverture des écoles de santé de Mouila et Makokou, respectivement dans les capitales provinciales de la Ngounié « Sud » et de l’Ogooué Ivindo « Nord-Est ». Autres points inscrits dans le cahier de revendications, la diversification des filières proposées par ces écoles de formation; la prise en charge intégrale du personnel de santé en activité, par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), la régularisation des situations administratives, l’extension de la prime de servitude à tous les personnels et auxiliaires de santé, et enfin, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), aux ayant droits.
Le président du Syndicat national des personnels de santé, Synaps, Serge Mickala, n’exclut pas l’hypothèse du durcissement de cette grève, si des avancées ne se signalaient pas dans les prochains jours.
Imony Kombile Giowou
