La 2ème édition des « Samba professionnels » est lancée depuis le lundi 27 juillet à Libreville, avec la participation du manager sportif, Pape Diouf. Objectif de ce rendez vous, aider les jeunes gabonais à extérioriser leurs talents professionnels à travers un séminaire de formation qui s’étendra jusqu’au 31 juillet.
Frappé par son énorme succès lors de sa première édition en juillet 2014, «Les Sambas professionnels», sont en passe de devenir un rendez-vous annuel incontournable. Cette rencontre de formation et d’échanges entre étudiants, professionnels et experts dans divers domaines, est devenue une passerelle pour grand nombre de gabonais.
Cette année, c’est le journaliste-animateur Harry Roselmack qui a été choisi comme parrain de cette deuxième édition. Le footballeur ivoirien, Didier Drogba était le parrain de la précédente édition. Pour Josiane Maténé, «il s’agit avant tout d’offrir une plateforme d’échange avec de professionnels venus de différents pays, en leur faisant profiter de leurs expertises».
Au nombre des ateliers, l’on compte notamment celui sur l’audiovisuel, animé par David Monfort, fondateur de la société D-Agency, celui dénommé «Gestion de soi», qui est animé par la gabonaise Joelle Edédéghé Ndong, journaliste reporter à TV5 Monde, ancienne animatrice à Africa n°1, et par Amobé Mévégué, producteur, animateur et fondateur de la chaîne de télévision Ubiznews.
De même, «le sponsoring et la communication par le sport», l’un des ateliers les plus sollicités par la cinquantaine de participants inscrits à ce jour, animé par Pape Diouf et Makan Magassouba, permettra d’aborder la question de la professionnalisation du sport en Afrique et au Gabon en particulier.
Pour cette deuxième édition, le coup de cœur de Josiane Maténé reste l’atelier dénommé «Entreprendre au féminin», animé par Nadia Origo, écrivaine, éditrice et directrice de la société Origraphcom. «C’est un atelier dont le but est de casser les stéréotypes sur l’incapacité supposée des femmes à assumer certaines responsabilités, considerées comme chasse gardée des hommes», déclarait la jeune entrepreneuse gabonaise.
Aria starck
