Vers l’indemnisation des victimes de dévastation des plantations par les bêtes sauvage

Noel Nelson Messone, ministre gabonais en charge de la Forêt
Noel Nelson Messone, ministre gabonais en charge de la Forêt

Mettre fin à la coexistence conflictuelle homme-faune avec son cortège de maux, tant sur la vie des animaux que sur le développement humain et partant, sur les principes de protection de la nature, enjeux d’un séminaire national de 48 heures bouclé le 7 juillet dernier, dans la salle polyvalente du ministère en charge de la forêt.

L’analyse des conditions d’indemnisation des populations victimes des dévastations de leurs plantations, imputables à l’action des animaux, dont les éléphants, a figurée au nombre des inventaires pondus durant ces travaux, qui ont par ailleurs permis d’identifier une batterie d’autres éléments entrants dans le cadre de la résolution des conflits au cœur des débats. Selon des études récentes, les éléphants constituent la principale source de ces conflits homme-faune, en raison de l’intensification des dégâts qu’ils occasionnent, au regard du nombre sans cesse croissant de plaintes formulées par les populations victimes.  La nécessité de concilier les objectifs de gestion durable de la faune et de sécurité alimentaire, est plus qu’urgente.

Quatre commissions distinctes: cadre législatif et réglementaire, protection et techniques culturales, battue administrative et exercice de légitime défense ont facilité la conduite des travaux.

En termes de recommandations, outre le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire, les participants ont envisagé la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes et l’intensification des campagnes de sensibilisation et d’information à l’intention du public cible.

Soulignons que ces travaux de la capitale gabonaise ont été organisés par le département en charge de la forêt, en collaboration  avec l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) et le RAPAC.

Nedjma le Monde