ATHLETISME : le Gabon toujours au ban de la communauté sportive internationale

Rudy Zang Milama, déboussolée

Le Gabon demeure frappé par la sanction que lui a infligée en 2014 l’Association internationale des associations d’athlétisme (IAAF). Décision confirmée le 20 août dernier à Pékin, à l’occasion de son 50e congrès. Cette nouvelle est tombée tel un couperet, refroidissant les espoirs des athlètes locaux qui se voient de fait privés des 11e Jeux africains prévus à Brazzaville , du 4 au 19 septembre 2015.

L’IAAF dénonce l’ingérence du gouvernement dans les affaires de la fédération gabonaise des associations d’athlétisme (FGAA), pour avoir notamment retiré, dans des conditions jugées controversées, l’agrément technique au bureau fédéral sortant, alors dirigé par Martial Paraiso.

Pour l’IAAF, cette décision gouvernementale avait porté gravement atteinte, à l’esprit et à la lettre, les règles qui fondent l’appartenance des fédérations nationales à la communauté mondiale d’athlétisme. Décision qui pourrait remettre en cause la validité du bureau fédéral actuel présidé par le commandant de police à la retraite, Jacques Obame Essono.

Par ailleurs, d’autres fédérations nationales affiliées à l’IAAF ne pourront être autorisées à participer aux compétitions organisées par notre pays. Voici qui vient saper les ambitions de Rudy Zang Milama, meilleure athlète gabonaise de l’heure, dans son projet de participation aux qualifications pour les JO de Rio 2016. La sprinteuse gabonaise ne peut que s’en mordre les doigts.

Elang-Mane