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Dans une déclaration rendue publique dans l’après midi du mardi 11 août au siège de la commission électorale nationale autonome et permanente, Cenap, Guy Bertrand Mapangou, patron de l’intérieur, a confirmé les restaurants provisoires qui dévoilent la victoire de l’Union nationale à la législative partielle au siège unique de la commune de Bitam, celle du Parti démocratique gabonais, PDG, à la sénatoriale partielle à Lebamba, ainsi que celle du candidat indépendant qui était en lice à la sénatoriale partielle à Medouneu.
Les résultats proclamés par les différentes commissions provinciales électorales, puis validés par la commission électorale nationale autonome et permanente, Cenap, ont reçu l’onction du ministre en charge de l’intérieur, Guy Bertrand Mapangou.
La victoire retentissante de Patrick Karim Eyogho Edzang, candidat de l’Union nationale à la législative partielle de Bitam, dans la province du Woleu Ntem, n’a pas souffert de contre vérité. Guy Bertrand Mapangou est revenu sur les 1128 voix remportées par ce candidat de l’opposition, soit 47,98% des suffrages exprimés. Patrick Karim Eyogho Edzang a pour poursuivants, respectivement, Pastor Ngoua N’neme, qui défendait les couleurs du Parti démocratique gabonais, le PDG au pouvoir, et qui s’en tire avec 1023 voix, soit 43,51% des suffrages ; et, Jean Michel Edou Sima, candidat indépendant, crédité de 200 voix, soit, 08,51 % des suffrages.
Sur les deux sénatoriales organisées dans la foulée, le ministre de l’intérieur n’est pas sorti de l’esprit des résultats partiels. Dans la commune de Lebamba, dans la province de la Ngounié, la victoire du candidat PDG, Flavien Nziengui Nzoundou, a été confirmée avec 13 voix, soit 65% des suffrages, contre 7 voix au candidat du Parti social démocrate, PSD, Vincent Moulengui Boukosso, qui recueille 35% des suffrages. Dans la commune de Medouneu, Département du Haut Como, la victoire annoncée dans les résultats partiels de l’indépendant Ndong Nkoghe, avec 18 voix contre 17 au candidat PDG, Nzeng Mba Jean Benoit, pour soit respectivement 51, 43% et 48, 57% des suffrages, a été également confirmée par Guy Bertrand Mapangou.
Reste l’ultime étape de la Cour constitutionnelle qui devrait entériner ces résultats, si d’aventure, elle n’était pas saisie, ou ne s’autosaisissait pas, dans le cadre des recours post-électoraux.
Paul Davy
