Par
C’est amputée de deux de ses meilleurs atouts offensifs, Djoé Boussougou, le meilleur buteur du National-Foot, après 18 journées de compétition et Gaëtan Missi Mezu que la sélection nationale gabonaise de football des moins de 23 ans, s’est rendue dimanche 1 er Août dernier à Bamako de refaire son retard (0-1) sur son homologue du Mali, dans le cadre des éliminatoires de la CAN de cette catégorie. Un adversaire qui s’était imposé au stade de l’amitié à Libreville, grâce à un but d’Adama à la 70 ème minute, sur coup franc à l’entrée de la surface de réparation.
Les raisons des absences de Boussougou et de Missi Mezu ne sont pas sportives, mais plutôt administratives. Le premier cité ne sera pas en terre malienne parce que son titre de transport, payé de ses poches, pour rallier Libreville le 18 juillet dernier, lors du match aller, n’a pas encore été remboursé. Le second attaquant a été retenu par son club, mécontent de certains aspects affichés par la sélection nationale.
Jeudi 30 juillet en fin d’après-midi, sur le terrain de l’annexe du stade amitié, les 21 éléments restants se sont entraînés sous le contrôle technique du coach Rigobert Nzamba. Ce dernier a mis en place un schéma tactique pour le match à Bamako, notamment l’animation offensive, le repli défensif, etc. Tout a été revu, comme le pressing après toute perte de balle, le contrôle des espaces dont ont bénéficié leurs adversaires au match aller.
Si on reconnaît que la préparation de nos espoirs n’est pas des plus aisées depuis la fin de la rencontre aller, l’intendance a aussi fait preuve de négligence lors de cette séance d’entraînement de jeudi après-midi. Nous n’avons pas compris pourquoi il a fallu plus d’une heure d’efforts, avant que les joueurs aient de quoi pour se désaltérer. De plus, seulement trois packs d’eau minérale leur ont été remis. Pour les 21 jeunes en plein efforts mental et physique éprouvés, outre le staff technique, disons que c’était bien insuffisant. Mais, cela n’est qu’un pan des difficultés rencontrées depuis des jours. En effet, on se rappelle que quelques heures après le match aller, joueurs et staff technique ont été priés de quitter leur hôtel, sans aucune explication, alors que les instances qui gèrent notre football avaient assuré que leur préparation se passerait sans accroc.
Ce n’est que lundi 27 juillet dernier, à six jours seulement du match retour à Bamako, que nos jeunes ambassadeurs étaient entrés en regroupement.
Elang-Mane
