
Le Championnat national cadets-juniors qui se joue à Oyem, capitale provinciale du Woleu Ntem, depuis le 16 août, connaît plusieurs ratés qui écornent le déroulement de cette compétition prévue s’achever le 21 août prochain. Jamais une compétition placée sous la houlette de la fédération gabonaise de handball (fégahand) n’a connu autant d’écueils.
Tout se déroule comme si le comité exécutif de la fégahand ne s’est pas préalablement assis pour mesurer les contours d’un évènement qui draine près de 400 personnes, athlètes et officiels compris. Ce qui frappe aux yeux de tout observateur est l’absence totale de la ligue de handball du Woleu Ntem, province hôte du tournoi. Ligue provinciale qui n’aurait vraisemblablement pas jugé utile d’inscrire ses athlètes à cette compétition de portée nationale.
Avec une telle déconvenue, comment ne pas croire que le handball n’existe que de nom dans l’extrême nord du pays? Une conviction renforcée par l’absence à cette même compétition des sous-ligues de ladite province, notamment celles des localités de Mitzic, Minvoul, Medouneu ou Bitam. C’est à croire qu’on ne pratique pas le handball dans cette partie du pays.
Les ratés constatés à Oyem, tant lors de la réunion technique que dans la gestion des rencontres, laissent transparaître des signes patents d’impréparation.
Dans ce méli-mélo, il est également à déplorer le fait que les athlètes dorment dans des salles de classe transformées en dortoirs, le tout, exposé aux moustiques. Le volet alimentation des athlètes souffrirait également de carences.
Elang-Mane