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La fédération gabonaise de tennis de table rongée par une crise de gouvernance

La fédération gabonaise de tennis de table rongée par une crise de gouvernance

Tennis de table

Depuis quelques temps, le bureau directeur de la fédération gabonaise de tennis de table, que dirige Bernadette Nguema, est gagné par une crise de management. La gestion jugée personnalisée de cette institution sportive par la présidente est dénoncée par deux membres du comité directeur qui ont fini par démissionner.

Arrêt sur un pan des récriminations faites par les démissionnaires : « La présidente de la fédération n’a jamais voulu coopérer avec les autres membres du bureau dans l’élaboration de la politique générale. Une situation qui a des répercutions fâcheuses sur la soutenabilité des programmes, et partant, sur notre réelle capacité à aider les athlètes à évoluer dans un environnement propice à l’éclosion des talents ».

Des accusations dans lesquelles la mise en cause dit ne point se reconnaître, évoquant plutôt des querelles intestines dont elle dit ignorer les motivations réelles. Face à cette ambiance délétère, le ministère en charge des sports a décidé de surseoir à la subvention annuelle accordée à cette fédération sportive, jusqu’au retour à de meilleurs sentiments. Décision qui ne semble pas du goût de dame Bernadette Nguema, dont l’insuffisance de moyens financiers plomberait l’organisation de la prochaine assemblée générale.

La présidente de la fédération gabonaise de tennis de table, Bernadette Nguema, dit se féliciter des efforts entrepris depuis son arrivée à la tête de la Fégaten : « J’ai ouvert un compte bancaire à la fédération. J’ai doté cette structure d’un siège situé au quartier Pompidou à Libreville. C’est également sous ma magistrature que la fédération a signé un partenariat avec l’ambassade de Chine. C’est ainsi que chaque année, depuis 2013, deux athlètes gabonais vont en Chine pour un séjour de deux mois », a-t-elle souligné.

Le directeur général des sports, Edouard Missoni, déplore, pour sa part, ce qu’il assimile à la fermeture de la présidente de la Fégaten au dialogue : « Toutes les tentatives pour ramener la sérénité au sein de cette fédération sont demeurées vaines. Mme Bernadette Nguema n’a voulu coopérer avec personne », souligne-t-il, non sans aviser que le ministère des sports allait prendre ses responsabilités.

Elang-Mane

 

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