En ce mois d’août, des centaines de gabonais prendront la route pour se rendre dans les différentes contrées du pays pour y passer les vacances. Et à cette occasion de grand départ, on note de graves accidents chaque année.
Au Gabon, sur la route, en période de vacances scolaires, synonyme de fortes fréquentations, l’on n’enregistre pas moins d’un accident par jour, assorti de divers dégâts.
Sont notamment mis en cause : l’état défectueux du réseau routier et le mauvais entretien des véhicules à usage de transport. L’excès de vitesse, les chargements à l’excès et l’alcool au volant participent des nombreux mobiles d’accidents de la route.
Les zones de trafic routier les plus accidentogènes sont : la nationale 1, avec le réaménagement de l’axe Lambaréné-Mouila, reliant le centre et le sud du pays ; et, l’axe Ndjolé-Oyem, reliant le centre et le nord du Gabon. L’entretien insuffisant du réseau routier expose les usagers à bien de dangers. Les touffes d’herbes aux abords de cette route serpentée accentuent le risque d’accidents, surtout pendant la prise des virages, fort de la visibilité souvent brouillée par l’abondante verdure.
Les conducteurs de transport suburbains se croient plus habiles, plus lucides, plus résistants, et donc ne se reposent pas souvent, ou pas assez.
« Nous sommes obligés de klaxonner à chaque virage d’autant plus qu’on ne peut voir le véhicule qui arrive devant nous », a expliqué un automobiliste qui interpelle les pouvoirs publics.
Levier incontournable du développement socio-économique qu’est la route, celle-ci reste encore confrontée à des difficultés d’entretien. Pour pallier ce manquement, le gouvernement gabonais a créé, il y a quelques années, avec l’Union européenne, un organe de financement, le Fonds d’entretien routier (FER), qui a par la suite donné vie au FER de 2e génération (FER II), censé garantir la qualité et la durée des routes au Gabon.
Imony Kombile Giowou