Les sénateurs de la commune d’Oyem en soutien aux femmes commerçantes

Posté le 10 Août 2015
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Les vénérables sénateurs Jean Christophe Owono Nguema et Hamann Mamadou, en bon samaritain

Les vénérables sénateurs Jean Christophe Owono Nguema et Hamann Mamadou, en bon samaritain

Les vénérables sénateurs Jean Christophe Owono Nguema et Hamann Mamadou, respectivement élus du 2ème et 1er arrondissement de la commune, ont fait œuvre utile en mettant à contribution une partie des fonds résultant de leurs mandats, au bénéfice des initiatives productrices de richesses. Les premiers gestes ont été faits à l’intention des Bayam, jargon local pour désigner les femmes commerçantes. Ce sont 7 millions de francs cfa qui ont été mis à la disposition des occupantes des marchés d’Adjougou, Tougou-Tougou, Foire, Otanassi, Akoakam et de Ngouéma les lundi et mardi 3 et 4 août derniers à Oyem.

Cet élan de générosité et de reconnaissance a été matérialisé lors de la tournée d’intersession parlementaire de ces élus, dans leurs circonscriptions politiques : «Nous avons décidé de mettre un programme d’aide et de soutien aux Bayam de la commune d’Oyem, en appui à leurs activités. Ceci, en reconnaissance à votre soutien massif lors des élections locales de 2013. Le tour reviendra à d’autres secteurs d’activité, à mesure que va s’étendre le mandat que vous nous avez confié», a déclaré Jean Christophe Owono Nguema, par ailleurs 6ème vice-président du sénat.

Une vue des femmes commerçantes ayant bénéficié d'une enveloppe de 7 millions de francs cfa, pour le développement de micro projets

Une vue des femmes commerçantes ayant bénéficié d’une enveloppe de 7 millions de francs cfa, pour le développement de micro projets

Les bénéficiaires, organisées en sous groupes selon les zones d’activités, sont porteuses de projets communautaires visant à leur épanouissement, et partant, à leur indépendance économique. Véronique Elogo, la présidente des commerçantes du marché de Tougou-Tougou n’a pas caché sa satisfaction : « Nos élus viennent de nous démontrer que notre vote n’a pas été vain. Permettez nous, pour notre part, de vous exprimez notre joie à la réception de cet appui financier qui nous aidera à donner corps à nos projets de développement. C’est un véritable baume au cœur pour nombreuses d’entre nous, mères de familles nombreuses et parfois veuves, dont les situations sociales ne sont pas toujours roses(…) »

Outre le compte rendu des travaux de la session du Sénat qui vient de s’achever, lesquels travaux étaient notamment axés sur la situation des finances publiques et sur l’adoption du nouveau code civil en rapport avec la situation de la veuve et de l’orphelin, les parlementaires ont mis à profit ce contact avec la base pour balayer du revers de la main les allégations faisant état de compromissions secrètes passées avec le Parti démocratique gabonais, PDG au pouvoir. Symboles brandis en guise d’attachement à l’opposition, leurs positionnements dans l’organigramme du Sénat, comme Vice-président du groupe parlementaire du Front Uni de l’opposition pour l’alternance, pour Hamann Mamadou, et 6e vice-président de l’institution, pour Jean Christophe Owono Nguema.

‘’Le bureau du sénat est composé de trois groupes parlementaires, à savoir : Pdg – parti au pouvoir-, centriste et Opposition. La loi, et non la compromission, fait obligation à chaque bord politique d’être représenté au bureau de l’institution. C’est fort des dispositions statutaires en vigueur que le poste de 6 ème vice-président est revenu au Front Uni, et non, en guise de retour d’ascenseur à un acte d’allégeance au pouvoir’’, a précisé Jean Christophe Owono Nguema..

Aussi, Jean Christophe Owono Nguema a souligné qu’il a en charge le dossier Afrique Caraïbe et Pacificique (Acp), ainsi que le volet coopération parlementaire. Ceci pour également justifier ses longues absences du pays, motivées par des obligations parlementaires. Ses dernières sorties hors du pays l’on conduit à Bruxelles et aux îles Fuji, avant son récent séjour aux Etats Unis, à l’invitation du congrès américain, cette fois en qualité d’acteur de l’opposition.

Le vénérable sénateur du 2ème arrondissement de la commune d’Oyem a clamé son appartenance à l’Union nationale, le plus «grand » parti de l’opposition. Tout en restant fidèle à la vision de son parti qui pense que seules les réformes à entreprendre avant les élections constituent des préalables à la tenue d’une élection transparente. Il s’agit de régler le problème du mandat du président de la République, notamment la limitation des mandats, idem pour ceux de la présidence de la cour constitutionnelle, les rôles de la Commission électorale nationale autonome et permanente, Cenap, ainsi que ceux du ministère de l’intérieur, jusqu’ici juge et partie. Non sans perdre de vue, la question de la candidature unique de l’opposition à la présidentielle de l’année prochaine.

Henri Gauthier

 

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