

« Corruption d’agent public étranger », chef d’accusation à l’origine de l’interpellation à Paris du directeur de cabinet d’Ali Bongo, le lundi 3 août, par des éléments de la police judiciaire locale.
C’est un véritable coup de massue qui vient davantage ébranler les fondements vacillant du régime d’Ali Bongo. Cette interpellation assortie de garde à vue de l’homme-orchestre du dispositif émergent, est un signe patent de la fin de la toute-puissance, tant vantée, de celui qui est présenté comme le dernier rempart de l’antre mystico politique du fils Bongo.
Vaincu par l’opinion nationale, vaincu par la nature qui navigue à contrecourant de ses initiatives, désavoué par sa formation politique dont plus de 70 des 100 députés sont rentrés en fronde ouverte, Ali Bongo est plus que jamais un homme seul. Cette mise au sol des »gri-gris » – fétiches- du Popo, grand prêtre vaudou, vient démystifier les attributs d’invincibilités distillés à tord au profit de ce prestidigitateur, artisan de premier plan des profito-situationnistes aux chaussures enfoncées dans les chemins tortueux de l’enrichissement astronomique sans cause.
Reste à Ali Bongo de tirer les enseignements utiles, en ayant la sagesse de quitter les choses avant la survenue du pire !
La Rédaction