POLITIQUE : décès brutal d’Alexandre Ndao Rilogue, membre fondateur du PDS

Feu Alexandre Ndao Rilogue
Feu Alexandre Ndao Rilogue

Alexandre Ndao Rilogue, membre fondateur et premier président du Parti démocrate pour la solidarité sociale, PDS, s’est éteint à Libreville dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 août dernier, des suites d’un malaise.

Les symptômes de ce malaise ont été une fièvre qui s’est déclarée dans la matinée du samedi 8 août. Elle a fini par emporter ce frère cadet, allié politique et des affaires de Séraphin Ndaoh Rebongo, président du conseil national de la démocratie, CND. Visiblement en forme en dépit du malaise, l’homme s’est personnellement rendu dans une clinique de Libreville au volant de sa voiture le même samedi, avant de se voir être interné. Jusqu’en début de soirée de samedi dernier, rien ne présageait d’une complication sévère qui serait fatale pour l’homme politique, doublé de la casquette d’homme d’affaires. Et, c’est vers 2 heures du matin que l’irréparable se produit, donnant aux médecins de simplement faire le triste constat de la mort d’Alexandre Ndao Rilogue, homme discret, qui a été toute sa vie, un soldat loyal à son frère aîné, Séraphin Ndaoh Rebongo.

C’est à Alexandre Ndao Rilogue, que son aîné confie la présidence du PDS après sa légalisation en 2009, au lendemain de l’élection de Séraphin Ndaoh Rebongo comme conseiller municipal de Port-Gentil sous la bannière du Mouvement des Bâtisseurs. L’échec de Ndaot Rembongo de reconquérir le poste de Maire de Port-Gentil, à la suite du deal contre- nature PDG/UPG de Pierre Mamboundou, le contraint à renoncer à son mandat électif, désormais jugé encombrant, en déposant sa démission auprès de la cour constitutionnelle. Un acte qui lui donne l’occasion de prendre officiellement en 2010 la présidence du PDS, à la faveur du 1er congrès ordinaire de ce parti.

Cumulativement à son activité politique, le défunt, Alexandre Ndao Rilogue est resté jusqu’à sa mort l’inamovible patron du groupe de presse, Top Bendjé, crée en 2006 à Port-Gentil par Séraphin Ndaot. Il a été par ailleurs questeur à la commission électorale nationale autonome et permanente, Cenap, durant les deux derniers mandats. Poste politique qu’il occupait jusqu’à sa mort.

Paul Davy