

Initialement prévue démarrer le vendredi 14 août dernier, la tournée d’explication dans la province de l’Estuaire du vice-président de l’union nationale, parti politique de l’opposition, Casimir Oyé Mba, a été reportée à une date ultérieure, en raison du deuil du frappe le représentant de l’Union nationale dans la commune de Kango. La localité de Kango a été retenue comme première étape de cette tournée. En toile de fond, les échanges avec les populations sur les motivations de son retrait en fin de campagne de la présidentielle anticipée de 2009, et solliciter par ailleurs le pardon des personnes qui ont accusé déception.
C’est par son fief politique du Komo Mondah que le vice-président de l’union nationale, Casimir Oyé Mba, prévoit d’entame son périple politique dans la province de l’Estuaire. La commune de Kango et les localités de Four-place et d’Ekouk constitueront les étapes au programme. S’en suivront immédiatement les étapes des communes de Ntoum et de Cocobeach. Cette tournée d’explication d’une semaine qui devrait avoir pour point de chute, Libreville, s’ébranlera dans l’intervalle dans les communes d’Owendo et d’Akanda.
Casimir Oyé Mba entend personnellement parler aux cœurs des gabonaises et des gabonais, en lavant les clichés les compromissions imaginaires distillées à tort, au sujet de son retrait soudain de la course à la présidentielle anticipée de 2009 : « Le samedi 29 août 2009, ……… vers les 11 heures-midi, (……………) mon téléphone sonne. (……………) On me passe un chef d’Etat africain qui me parle pendant une douzaine de minutes – ce qui est très long – et me conseille vivement de me retirer de la course. (……………) .Vers 14 heures un second appel d’un autre chef d’Etat africain qui, au cours d’une conversation un peu moins longue, me tient pratiquement le même langage », s’explique Casimir Oyé Mba qui écarte toute implication directe d’Ali Bongo dans ces échanges personnels.
Tournée aux allures d’action de contrition, durant laquelle Casimir Oyé Mba entend demander pardon : « Je demande pardon à ceux qui ont cru que je pouvais incarner le changement», confie, à cœur ouvert, celui que les gabonais appelaient affectueusement « Cam la classe », au début des années 90. Pressenti comme candidat de l’Union nationale aux primaires pour la candidature à la candidature unique de l’opposition à la prochaine présidentielle, pour le compte du Front uni de l’opposition pour l’alternance, Casimir Oyé Mba ménage visiblement sa monture.
Le vice-président de l’Union nationale n’exclut pas d’étendre sa tournée d’explication dans d’autres localités du pays.
Paul Davy