

L’on pourrait certainement en savoir un peu plus, dans les prochaines heures, sur les circonstances de la mort mystérieuse de cinq membres d’une même famille du côté de la commune d’Oyem, dans l’extrême nord du Gabon.
Telle une onde de choc, la nouvelle a inondé le territoire national dès les premières heures du lundi 10 août dernier. Si la suspecte interpellée venait à ‘’passer à table’’, le voile serrait levé sur les contours de ce crime odieux. Drame qui a dévoilé à l’opinion des corps sans vie, étalés dans le salon du domicile familial, sis derrière la société de transports terrestres, ‘’Major Transport’’. Ce crime collectif s’est produit dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 août. La piste d’un empoisonnement par inhalation n’est pas exclue.

Les victimes Yull, Steeve, Patrick, Marie Pauline et leur neveu Teddy ont été surprises par la grande faucheuse au domicile de leur grand frère, Patrick. Que s’est-il réellement passé ? Le manque d’hématomes sur les corps retrouvés inertes, est un indicateur qui renseigne sur l’absence de violences physiques contre les victimes.
Qu’ont-ils fait la veille ? Ou étaient-ils ? Avec qui ? Qu’ont-ils bu ou mangé ? Mieux, qu’ont-ils inhalé ? Autant de questions qui turlupinent les proches des défunts. Acte de jalousie ou sentiment de haine ?
Au domicile familial à Libreville, au quartier Sotéga, dans le deuxième arrondissement de la capitale gabonaise, l’atmosphère est à la consternation. Les cris et pleurs traduisent l’insoutenable affliction que la perte, non pas d’un enfant, mais de cinq, peut bien occasionner.
Nedjma le Monde.