Colère suite à huit mois d’arriérés de salaires des agents du comité de privatisation

Posté le 01 Sep 2015
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grève comité de privatisation

attroupement de grévistes devant le siège social du comité national de privatisation

Sans salaire depuis des semestres, les agents du Comité de privatisation sont en grève depuis ce lundi 31 août. Grogne qu’ils promettent de poursuivre jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications. Ce coup de gueule des agents du Comité de privatisation vient mettre à nu les tensions de trésorerie qui écornent le fonctionnement optimal des caisses de cette administration publique.

Les derniers paiements de salaires remontent au mois de décembre 2014, soulignent les agents en colère qui déplorent le caractère infructueux de nombreuses tentatives visant à nouer le dialogue avec la hiérarchie : « Nous ne savons pas où est passé notre budget de fonctionnement, pourtant inscrit dans la loi des finances. Pendant que nous crions famine, le secrétaire général, Félix Onkeya et sa suite roulent carosse. Pour preuve, présentement, le secrétaire général du comité de privatisation séjourne en France avec toute sa famille. Mieux, avant ce déplacement à l’extérieur, l’homme s’est, on ne sait par quelle magie, offert un nouveau véhicule neuf à prix d’or. Face à l’attitude de marbre de nos dirigeants, nous disons ne vouloir que notre argent, et rien d’autre ! », a fait savoir le délégué du personnel, Christine Mendome. Outre le déni de droit, les agents en grève disent avoir reçu des menaces de mort en guise d’intimidation.

Au nombre de dysfonctionnements qui plombent les conditions de travail, les agents citent : l’insuffisance des fournitures de bureau, l’absence depuis plus d’un an de ligne téléphonique et de réseau internet, ainsi que le très mauvais état du bus de liaison affecté au transport du personnel.

Coup dur pour ces agents qui doivent assurer dans quelques jours la scolarisation de leur progéniture.

Pour rappel, le Comité de privatisation a pour mission de protéger les intérêts publics, de préserver les intérêts patrimoniaux de l’État et surtout d’assurer la sauvegarde des intérêts nationaux.

Imony Kombile Giowou

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