Les crimes rituels au Gabon ont fait l’objet d’un séminaire scientifique à Brisbane en Australie, le 24 Septembre dernier, en présence du président de l’Université de Western Sydney, le Dr Michael Salter. Une information honteuse rendue publique par le blog gabonenervant.
Ce séminaire avait pour but de montrer comment les réseaux sociaux peuvent interférer positivement dans le cadre de la lutte contre les crimes organisés. Sujet très sensible dans le pays, les crimes rituels sèment la terreur depuis plusieurs années maintenant. Des cadavres sans la langue, les organes génitaux, le cœur ou les yeux sont découverts abandonnés à travers tout le pays. Et les auteurs de ces crimes ne sont jamais démasqués, la mesure est comble. Les séminaristes ont été édifiés sur le cas frappant du Gabon où une telle organisation criminelle est devenue un problème national.
En effet, c’est suite à de nombreux actes criminels jusqu’à ce jour non élucidés et en rapport avec le monde politique du Gabon qu’en 2013, un groupe d’activistes sur le net, surnommé « Anonymous », a mis en place la stratégie de communication « Opération Gabon » qui dénonce régulièrement les crimes rituels commis dans le pays. Cette action a déclenché un grand mouvement de prise de conscience. Actuellement, ce mouvement a dépassé les frontières pour devenir une lutte mondiale à travers le nouveau hashtag sur twitter OpDeathEaters, utilisé par tous ceux qui s’intéressent et veulent dénoncer les crimes rituels, les abus sexuels contre les enfants, notamment dans un but fétichiste (pédosadisme), le trafic d’organes, des enfants, etc.
Une humiliation internationale passée sous silence par les médias locaux et le gouvernement d’Ali Bongo. Le Gabon est donc devenu un pays où les criminels prospèrent en toute impunité, sous le regard indifférent du chef de l’exécutif. Le Gabon deviendra-t-il une destination à proscrire pour les touristes, vu qu’il semblerait qu’aujourd’hui chaque gabonais serait considéré comme un criminel potentiel ?
Un mal de trop qui pourrait être éradiqué si et seulement si la justice sévissait contre les auteurs de nombreux cas de crimes rituels commis ces derniers mois. Une façon de montrer à la communauté internationale que le Gabon manifeste une volonté de mettre fin à ce phénomène dégradant. Le successeur de Sidonie Flore Ouwé au parquet de Libreville devrait avoir un seul objectif désormais : sortir le Gabon de ces ténèbres qui font de lui la risée du monde.
Aria Starck
Article publié le 29 septembre 2015