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Libreville, la capitale gabonaise est secouée ces derniers jours par des délestages récurrents d’électricité, sans que la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ne donne d’explications à sa clientèle.
Faudrait-il que les consommateurs gabonais se livrent à des actes répréhensibles pour qu’ils soient enfin édifiés sur les mobiles de ces délestages ? A cette question, certains répondent sans ambages par l’affirmatif.
Depuis la semaine écoulée, les populations de plusieurs quartiers de Libreville tels : Nzeng-Ayong, Ozoungue, Acaé, Sotega et bien d’autres encore, vivent au rythme des coupures de courant qui plongent la cité dans le noir durant plusieurs heures. Une situation très embarrassante qui occasionne, par la même occasion, des dommages sur le matériel électroménager.
Selon une source proche de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, SEEG, ces coupures intempestives sont dues à des problèmes techniques enregistrés sur le réseau électrique. Une explication qui ne semble pas convaincre la population, visiblement excédée par la piètre prestation de dame SEEG, contrôlée depuis 18 ans par le groupe français Veolia Water.
Le consommateur est malheureusement obligé de subir la loi d’une SEEG qui ne semble plus en mesure d’offrir des services de qualité. Dos au mur face au monopole dont jouit cette entreprise, les populations gabonaises n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Aria starck
Article publié le 7 septembre 2015
