

Les commerçants exerçant derrière l’hypermarché Mbolo assistent impuissants, depuis le dimanche 27 septembre dernier, à la destruction sans ménagement de leurs matériels de travail, à la demande vraisemblable de la société indienne Olam, qui envisagerait d’occuper l’espace aux fins d’y ériger son parking automobile.
La société indienne s’est attachée les services du département technique de la mairie de Libreville, qui a déployé, à l’occasion, du matériel roulant lourd affecté à ce type de travaux de démolition.

Réponse d’un agent de la mairie questionné par les victimes médusées: « Nous avons un ordre de mission qui nous autorise de casser ». Pour Madeleine, commerçante faisant partie des victimes de cette opération de casse, elle se déclare quelque peu surprise. « Nous savons que nous devions libérer cet espace, mais aucune date exacte ne nous avait été communiquée. Dans le principe, personne parmi nous n’avait opposé de résistance ; sauf que le lancement de l’opération sonne inopinément comme un coup de massue ».
Du côté d’Olam, les employés rencontrés se bornaient à ressasser le fait que les commerçantes victimes de cette opération de casse avaient été préalablement informées.
AP
Article publié le 28 septembre 2015