Le « NON » des catholiques du Gabon au mariage homosexuel et à la sainte communion aux divorcés

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Contrairement à certains pays du continent qui ont voté la loi sur le mariage pour « tous », encore appelé « mariage gay », ou qui sont favorables au partage de la sainte communion aux divorcés, les catholiques du Gabon ont réaffirmé leur volonté de revenir aux vraies valeurs qui fondent la famille, notamment le mariage tel qu’institué par Dieu-homme et femme-. Une prise de position réaffirmée à la faveur d’une rencontre d’échanges initiée par le Cardinal américain Raymond Leo Burke, en séjour au Gabon.

Offusqués par la dépravation des mœurs à l’origine des déviances sexuelles qui mettent à mal l’essence de la famille comme cellule de base de la société, les initiateurs de la «supplique filiale » lancée en janvier dernier ont fait escale au Gabon pour collecter des signatures d’une pétition demandant au Pape François de réaffirmer, de façon catégorique, l’enseignement de l’Église sur le mariage. Enseignement selon lequel les «catholiques divorcés et civilement remariés ne peuvent recevoir la sainte communion et que les unions homosexuelles sont contraires à la loi divine et naturelle», initiative lancée en prélude au prochain synode sur la famille qui aura lieu en octobre 2015.

Selon Jean Goyard et Georges Martin qui ont été chargés de mener cette campagne pour recueillir les pétitions en Afrique, 615 000 personnes dont 175 cardinaux, archevêques et évêques ont déjà souscrit à l’appel adressé au Saint-Père, pour lui signifier leur amour pour la famille et leur préoccupation de ce que des idées étrangères à la saine doctrine puissent confondre les fidèles. «Il est très important de voir que l’Église protège ses fidèles, ses enfants, les faibles, en condamnant les actes dont ils sont victimes, par exemple l’avortement. Tous les hommes ont besoin de miséricorde. Le juste pèche sept fois par jour dit l’Ancien Testament et tous les saints ont eu recours à la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais, une chose c’est la miséricorde et une autre chose ce sont les actes», ont indiqué les promoteurs de cette action.

Revenir à la base de notre véritable culture, nos valeurs, nos paradigmes, nos religions et nos langues,  pour retrouver notre identité et imaginer un futur qui nous correspond est la préoccupation première des catholiques du Gabon. La dépravation des mœurs, avec pour conséquences la montée de l’homosexualité, la pédophilie, des viols et autres crimes rituels, semble bien trouver un terreau favorable au Gabon.

Jusqu’ici le Pape François, de qui les pétitionnaires attendent une «parole éclairée», est visiblement resté en retrait sur la question du mariage gay, conscient qu’elle pourrait diviser profondément l’Église au prochain synode.

En attendant, cette adhésion marque profondément la volonté d’une franche de la population gabonaise à reconnaître le fondement divin et donc solide du mariage, qu’il soit dit civil ou traditionnel.

Aria Starck

Article publié le 19 septembre 2015

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