Un véhicule quasi neuf a été réformé après sept mois. Mieux, ledit véhicule a été conservé par l’heureux bénéficiaire alors vice-président de l’Assemblée nationale et qui quittait l’hémicycle en janvier 2014 suite à sa nomination.
Le véhicule avait été acheté à l’état neuf, en septembre 2014, au prix de 70 millions (voir document intitulé caractéristiques d’un véhicule).
Contre toute attente, alors que toute réforme se passe au bout de cinq ans d’usage d’un bien roulant, la réforme du Nissan est annoncée à 20 millions (sans preuve d’ailleurs de réunion d’une commission de réforme de l’Assemblée nationale). Ledit bien perdait donc 71% de sa valeur, après en réalité quatre mois d’usage (voir acte de cession).
Ona Ondo ne déboursera effectivement que 5 millions (voir quittance de banque).
Le reste est sans commentaire et à l’appréciation du Procureur de la République chargé du nettoyage des écuries d’Augias. Question à Madame Ouwé, n’est-on pas là devant un cas de prédation avéré ? Sachant que le code pénal punit de cinq à dix ans un vol à partir de 250 000 FCFA. Nous notons que ladite opération a été couverte par le premier questeur de l’Assemblée nationale.
La réponse du procureur est attendue avec impatience.
Comme nous vous l’avions promis la semaine dernière, nous avons l’immense souci de vous aider dans la tâche qui est la vôtre. C’est dans ce cadre que nous vous livrons deux affaires. Une sur ce qui s’apparente à un détournement d’un bien de l’Etat concernant le Premier ministre Daniel Ona Ondo et l’affaire Mark dans laquelle est cité le Directeur de cabinet de Monsieur Ali bongo Ondimba, dont la démission relève simplement du bon sens et de la préservation de la dignité de la fonction de Chef d’Etat. Par ailleurs, sur l’affaire Mabiala, nous sommes désireux d’obtenir une réponse à une question utile : qui a le monopole de la dénonciation dans le cas d’espèce, le ministère des Finances ou le Directeur général des Impôts, Joël Ogouma qui, à ce qu’il semble, ne serait pas totalement blanc comme neige ? Nous posons cette question parce que le ministère des Finances a de nombreuses plaintes pendantes sur des affaires de détournements. Nous avons en mémoire l’affaire des fournisseurs fictifs d’Air Gabon. Une affaire dans laquelle des citoyens gabonais ont subtilisé des fonds à l’Etat qui apportaient un soutien financier à ce fleuron national en difficulté. Tout comme nous estimons qu’il eut été utile de commencer par les nombreuses plaintes entassées à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite où sommeille la plainte de celui dont vous tenez l’exercice de la charge, Alaba Fall. Plainte initiée par la société civile. Nous en profitons aussi pour rappeler que M. Ndoye Louri, par exemple, a, à lui tout seul, huit plaintes sur le dos. Nous comprenons votre acharnement sur Serge Maurice Mabiala, mais il y a aussi plus gros dans les piles de dossiers du tribunal.
A la semaine prochaine
Profond respect
La Rédaction
Article publié le 29 septembre 2015
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