

Le projet Songhaï, proposant le développement du capital humain, a été présenté à l’Institut français du Gabon, le jeudi 15 octobre dernier, à la faveur d’un forum des associations environnementales nationales. Une initiative de service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, en prévision de la conférence des parties à Paris le 30 novembre prochain.
En ouverture, les participants ont entendu un témoignage d’une initiative proposant un cas pratique de projet de développement du capital humain. Pour le conférencier, lorsque nous changeons notre façon de produire notre nourriture, nous changeons, nous-mêmes, nos valeurs.
Le projet Songhaï permet de produire le maïs trois fois dans l’année, pour un volume de 6 tonnes par hectare et 60 tonnes de manioc. Le slogan « produire mieux, vivre mieux et prévenir la maladie » est le credo de ce projet. Toutes les bêtes de la nature travaillent gratuitement pour l’homme afin d’améliorer sa qualité de vie, a fait savoir Geoffrey Djamoudjo, enseignant à l’université de Californie.
Le projet songhaï fait un chiffre d’affaires de 10 millions de dollars et est le premier employeur du Bénin.
L’atelier sur les déchets a commencé avec l’ONG Toilettes du Monde, qui a construit des toilettes publiques à Port Gentil avec l’aide de l’Agence française de développement (AFD), Total Gabon et la Mairie de Port-Gentil. TDM étant le partenaire technique.
Arthur Page
Article publié le 16 octobre 2015