
La diabolisation à tout vent de l’opposition, présentée par une certaine presse aux ordres, comme responsable de la mort de cet ancien maire de la commune de Koulamoutou, suscite l’indignation de la famille du défunt qui se déclare choquée par cette entorse à la vérité.
Feu Bernard Moundoumou, cadre du Parti démocratique gabonais, PDG au pouvoir, est décédé le 19 octobre dernier des suites d’un accident vasculaire cérébral, appelé couramment AVC, après notamment l’incendie criminel qui a détruit son exploitation agricole de 17 hectares, au lendemain d’altercations verbales avec deux planteurs, dans le cadre du financement par la banque africaine de développement, Bad, d’un projet agroforesterie au bénéfice des coopératives agricoles de la province de l’Ogooué Lolo, dont le défunt était le président. Voici pour la version de la famille, qui avoue par ailleurs être très troublée par des élucubrations d’un blog à la solde du pouvoir, le tristement célèbre « Times Gabon », qui impute cet AVC, à des actes de vandalisme à l’actif d’acteurs de l’opposition, responsables selon l’imagination fertile des rédacteurs du blog, d’un vol imaginaire d’outils agricoles placés sous la responsabilité du défunt. Des partisans de l’opposition sont également rendus responsables, par le blog, d’actes de sabotage des 17 hectares de surface agraire valorisée par feu Moundoumou. Faux, a tenu à rétorquer solennellement la famille du défunt, à travers un point de presse organisé le lundi 27 octobre à Libreville, non sans s’interroger sur les motivations de ces écrits éclairés de l’ombre de la vérité.

Outrés par la légèreté et l’indécence avec laquelle cette caisse de résonance traite la mémoire de leur fils, frère, père et grand-père, les membres de la famille de feu Moundoumou Bernard exhortent le blog mis à l’index à rechercher d’autres voies pour régler ses comptes politiques, au nom de la préservation de la mémoire et de la dignité de ce haut commis de l’Etat, patriarche au milieu des siens.
Paul Davy
Article publié le 27 octobre 2015