L’Union nationale exige la démission du préfet de police, du Co-Chef et du ministre de l’intérieur

Posté le 30 Oct 2015
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Paulette Missambo, vice présidente de l’Union nationale, donnant lecture de son communiqué de presse, en présence de femmes cadres de sa formation politique

Dans une déclaration rendue publique en début de soirée du jeudi 29 octobre, la vice présidente de cette principale formation politique de l’opposition, Paulette Missambo, justifie cette prise de position par la non assistance de ces hauts gradés et responsable administrative, à la suite du traitement dégradant et inhumain infligé par des policiers aux femmes commerçantes, récemment en colère contre les rackets récurrents dont elles font l’objet sur leur lieu de vente.

Cette deuxième condamnation de l’Union nationale en l’espace d’une semaine, est motivée par la publication dans les réseaux sociaux d’une vidéo présentant ces femmes, menottées et toutes nues, traînées dans un camion de police tel du bétail, du leur lieu de leur interpellation, sis à l’ancienne gare routière, à la préfecture de police. Une vidéo qui dévoile un déni de droits de l’Homme sans pareil, qui met à nu les pratiques dégradantes dont se rendent coupables avec un zèle déconcertant, des policiers en uniforme. D’où l’exigence, par ailleurs, de l’Union nationale, relative aux sanctions à l’encontre des responsables désignés de cette forfaiture, clairement identifiés dans la vidéo qui ne cesse de défrayer la chronique à travers le monde.

Sous un autre angle, l’Union nationale réitère son invitation à la libération sans condition de ces femmes commerçantes, victimes d’un procès lapidaire dans lequel elles ont été condamnées à trois mois de prison avec sursis. Ce qui implique leur libération de fait, toute chose qui dans la pratique, contraste avec la prorogation de leur détention à la prison centrale de Libreville.

Un doigt accusateur est clairement pointé en direction du maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda, pour son mutisme face à ces agissements barbares et contraires à la convention des Nations Unies sur l’élimination des violences faites aux femmes. Paulette Missambo, vice présidente de l’Union nationale, boucle son propos par une exhortation aux femmes à se mobiliser pour défendre leurs droits en toute circonstance.

Paul Davy

Article publié le 30 octobre 2015

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