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Abattu par la PJ à la suite d’une énième évasion de prison

Abattu par la PJ à la suite d’une énième évasion de prison
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Le corps sans vie du multi-récidiviste, Lionel Angoué, jeté à l’arrière du véhicule de la police judiciaire, criblé de balles

Lionel Angoué, l’un des cinq évadés de la prison centrale de Libreville, présenté comme le plus dangereux, a été abattu par la Police judiciaire  (PJ), le lundi 9 novembre dernier, du côté de la commune sœur de Libreville, à Owendo, dans la partie sud de la capitale gabonaise.

Il n’aurait pas fallu plus de 48 heures aux forces de l’ordre, notamment la police judiciaire, pour mettre la main sur l’un des dangereux criminels qui ont fait leurs malles à la prison centrale, dimanche le dimanche 8 novembre dernier.

Lionel Angoué, 30 ans, qui avait trouvé refuge dans la commune d’Owendo,  a été dénoncé par une bonne volonté qui l’aurait aperçu dans ce périmètre administratif. Alertée, la police judiciaire, s’est immédiatement rendue sur les lieux pour procéder à l’ilotage de la zone où  se trouvait l’évadé. Apeuré à la vue des policiers,  Lionel Angoué  aurait sorti un pistolet automatique avant de tirer en direction des agents. Ces derniers ont immédiatement riposté. Lors des échanges de tirs entre le forcené et la brigade anticriminelle, le bandit de grand chemin a été atteint de plusieurs balles, le mettant ainsi hors d’état de nuire.  Son corps a été retrouvé gisant dans une mare de sang.

Incarcéré depuis plusieurs années, Lionel Angoue était considéré comme un bandit de grand chemin. En 2013, il avait participé au braquage d’un député au quartier Lalala, dans le 5 ème Arrondissement de Libreville.

Le caïd était à sa deuxième tentative d’évasion. L’année dernière, alors qu’il revenait d’une audience au tribunal de Libreville à bord du bus de la Sécurité pénitentiaire, il s’était agrippé au chauffeur, causant ainsi un accident de la circulation qui lui avait permis ensuite de prendre la poudre d’escampette. C’est quelques temps plus tard qu’il avait été rattrapé, encore une fois, par la PJ. Lors de sa capture, qui n’était pas une sinécure,  il fut blessé par balle. Cela ne l’a pas empêché de récidiver.

Aria Starck

Article publié le 12 Novembre 2015

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