
C’est dans l’apothéose qu’ont été organisés les trois concerts de l’artiste chanteur Annie-Flore Batchiellilys, durant le weekend du 7 au 8 novembre dernier, dont l’un a été dédié aux enfants.
Pour ces spectacles qui ont sonné son retour sur scène, l’artiste a, pendant plus de deux heures, revu lors de chacun de ces concerts, son répertoire vieux de 20 ans. De ‘’Mulimbu ‘’, en passant par ‘’Kodu na kodu’’, ‘’ Afrique mon toit’’, ‘’Diboty’’ ou encore ‘’Bisse Ngabu’’, les librevillois en liesse se sont joints en chœur.
Mackjoss, grosse pointure de la chanson gabonaise, a tenu à honorer l’artiste par un bouquet de fleurs, avant l’instant émouvant de bénédiction de son mentor, Pierre-Claver Akendengue, un monstre de la chanson africaine, véritable bête de scène, poète et chantre de la liberté.
Annie-Flore est présentement en train de mûrir la sortie, d’ici fin décembre, de son 8e album « A l’angle de mon être » dont quelques titres, ‘’ Ifumbe ‘’ et ‘’Papa Akendengue’’, ont été servis au public. Elle se prépare pour l’organisation d’un concert en 2017, qui regroupera plusieurs artistes internationaux. Un album, ‘’Parole sans frontières est en gestation.

Par ailleurs, en bonne artiste accomplie, Annie-Flore a comme autre corde à son arc, le récit. Sa première œuvre en la matière, baptisée «Nzile », c’est-à-dire, le chemin, dans de nombreuses ethnies du Gabon, est co-rédigée par Jannys Kombila, écrivaine gabonaise.
Faisant partie des 50 personnalités qui font le Gabon, d’après le magazine Jeune Afrique, ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef, meilleur espoir féminin aux Koras Awards 2002, Annie-Flore Batchillilys est l’initiatrice du festival «Les nuits atypiques de Mighoma», aujourd’hui dénommé Rencontre internationale des peuples et des arts de Mighoma (Ripam).
Imony Kombile Giowou
Article publié le 10 Novembre 2015